Samsung GX-10 : Paris est une fête* ! 


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Errances

lundi 1er octobre 2007, par Benjamin Favier


©Wilfrid Hoffacker

Déambuler dans Paris. C’était certainement l’activité favorite d’Hemingway. Malgré des conditions météorologiques déplorables, nous décidons d’arpenter le dédale de rues du Quartier Latin, qui doit nous mener au Jardin du Luxembourg, point névralgique des marches de l’écrivain. Le Fish-Eye (10-17 mm) pointe son pare-soleil au bout de nos Samsung GX-10. Le temps pluvieux est l’occasion de mettre en avant un autre point fort de l’appareil, l’étanchéité. Alors que les parapluies fleurissent autour de nous, nous n’hésitons pas un instant à effectuer des prises de vue. Aucun risque, les boîtiers tiennent le choc. Seul le changement de focales nécessite de trouver un abri. Au passage, on apprécie également la robustesse des sacs LowePro, ainsi que le confort de rangement qu’ils procurent. La déformation importante, qui apparaît avec l’utilisation du Fish-Eye, renforce la densité du ciel.

En revenant sur les bords de Seine, on sarrête devant les promontoires de livres, affiches et cartes postales anciennes vendus par les bouquinistes. Hemingway adorait flâner le long des quais de Seine. On arrive à la librairie Shakespeare and Company, plantée face à la Seine, rue de la Bucherie. Sa création (1921) coïncide, à quelques mois près, avec l’arrivée d’Hemingway dans la capitale. « J’étais très intimidé quand j’entrai pour la première fois dans la librairie et n’avais même pas assez d’argent sur moi pour m’inscrire à la bibliothèque de prêt ». Il y emprunte finalement de nombreux ouvrages et y dévore la presse anglophone. C’est également là que ses premières nouvelles sont publiées. Véritable temple de la littérature anglo-saxonne, Shakespeare and Company continue d’accueillir des écrivains, confirmés ou débutants. À l’intérieur, tout n’est que désordre. Des piles de livres disséminées ça et là, un sol défoncé en pierre, des affiches jaunies par le temps… Et pourtant, le charme opère. George Whitman, le maître des lieux qui refondit la librairie en 1951 nous laisse grimper les escaliers jusqu’au quatrième étage, où il demeure. Le Fish-Eye toujours monté sur le Samsung GX-10 se joue facilement des faibles conditions de luminosité pour capturer au mieux cette chambre d’un autre temps. Celui où, dixit Hemingway, « nous étions très pauvres et très heureux. »

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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