Jusqu’au 27 septembre, le Jeu de Paume propose de redécouvrir l’œuvre de Germaine Krull à travers une exposition baptisée Un destin de photographe.
Depuis le 2 juin, le Jeu de Paume propose une rétrospective de la photographe Germaine Krull à travers l’exposition Un destin de photographe. Pour l’occasion, 130 tirages d’époque de l’artiste sont exposés.
L’exposition se concentre sur les œuvres réalisées à Paris entre 1926 et 1935. Adepte du « petit format » (pour l’époque) 6 x 9 cm, l’Icarette, c’est en grande partie dans cette ville que la photographe a développé son goût pour les sujets sociaux (les ouvrières de Paris, la condition des femmes, les lieux de plaisirs, les SDF) et sa curiosité pour le Paris populaire et ses marges.
Née en Pologne en 1897, Krull, connue pour sa participation aux avant-gardes des années 1920-1940, commence la photographie en immortalisant des nus féminins. Aux Pays-Bas, en 1925, elle découvre les architectures. C’est en éditant le portfolio Métal qu’elle accédera à une renommée internationale.
Pionnière du reportage photo moderne et férue de livres photographiques, Germaine Krull participe en 1928 au lancement du magazine photographique VU dans lequel elle explore le genre.
Informations pratiques
Jeu de Paume
1 Place de la Concorde
75008 Paris
Crédit image d’accueil
Rue Auber à Paris, vers 1928
Germaine Krull
Tirage gélatino-argentique.
The Museum of Modern Art, New York. Thomas Walther Collection. Gift of David H. McAlpin, by exchange. © Estate Germaine Krull, Museum Folkwang, Essen.