Jusqu’au 26 avril 2015, le photographe Pieter Hugo propose une réflexion sur l’identité sud-africaine postapartheid à travers l’exposition Kin.
Kin - traduisez l’intime - est le dernier projet du photographe sud-africain Pieter Hugo. Présentée pour la première fois en France à la Fondation Henri Cartier-Bresson, l’exposition offre une exploration intime de l’Afrique du Sud à travers des portraits, des paysages et des natures mortes, laissant entrevoir un pays « fracturé, schizophrène et blessé » par son histoire, selon l’auteur.
Ainsi le photographe autodidacte de 39 ans originaire du Cap tente à travers ses clichés « d’évaluer le fossé qui sépare les idéaux d’une société et sa réalité ». Réalisée pendant huit ans, entre 2006 et 2013, la série Kin aborde des thèmes chers à l’artiste, comme la colonisation ou la diversité raciale.
Photographiant tour à tour des townships surpeuplés, de zones minières abandonnées, des intérieurs de maisons ou encore, plus intime, sa fille qui vient de naitre ou la nourrice qui a travaillé pendant trois générations dans sa famille, l’artiste renoue avec ses premières amours : le photojournalisme.
Les projets antérieurs d’Hugo réalisés au Rwanda, au Nigéria au Ghana ou au Botswana lui ont d’ailleurs valu plusieurs prix comme un premier prix World Press Photo (catégorie portrait) en 2005 et le Prix Découverte des Rencontres d’Arles en 2008.
Informations pratiques
Kin, de Pieter Hugo
Jusqu’au 26 avril 2015
Fondation Henri Cartier-Bresson
2, impasse Lebouis, 75014 Paris