Nous avons reçu le X-T10 il y a une semaine dans le cadre d’un test, à paraître dans notre numéro de rentrée. D’ici là, nous vous proposons une prise en main comparée avec le X-T1, dont il est fortement inspiré…
Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons un « bonus » de notre banc d’essai consacré au X-T10, avant sa parution en kiosque, prévue pour la mi-septembre dans notre numéro 79. Nous profitons de ce test pour comparer ce dernier boîtier hybride signé Fujifilm au X-T1, auquel il emprunte de nombreuses fonctions, outre une évidente ressemblance. Tour d’horizon du propriétaire en images.
Les deux boîtiers partagent de nombreux points communs, à commencer par un design néorétro. On note l’absence de verrou sur les barillets dédiés aux réglages de la vitesse et à la sélection des modes de prise de vue sur le X-T10. Mais, au niveau de ce dernier, le levier sert à extraire le flash intégré (NG = 5 pour 100 Iso). Le X-T1 en est pour sa part dépourvu, étant livré avec un appendice externe. Le flash intégré du X-T10 fait office de flash maître mais, dans la gamme Fujifilm, seul l’EF-EX20 fonctionne en tant qu’esclave. Et uniquement en mode manuel. D’autres marques proposent des flashs compatibles (Nissin, Metz, Cactus). Toujours sur le dessus, la roue dédiée aux Iso disparaît sur le X-T10, de même que le sélecteur de mode d’exposition (multizone, spot, pondérée centrale). La touche Fn a été déplacée au dos.
La touche vidéo est directement paramétrable, sans passer par les menus, en la maintenant enfoncée deux secondes. Mais il s’agit par défaut de l’unique porte d’entrée dans le mode vidéo. Hélas, impossible de prévisualiser une séquence au format 16/9 avant de lancer l’enregistrement. Alors qu’il est possible d’opter pour des réglages manuels, le focus peaking demeure inaccessible pendant le tournage. Et comme l’écran n’est pas tactile, l’accès aux réglages s’avère limité durant l’enregistrement. Vous l’aurez compris, le X-T10, comme le X-T1, ne s’adresse pas aux vidéastes.
Les deux boîtiers adoptent une ergonomie très similaire. Le X-T10 fait l’économie de la touche Focus Assist. Mais les molettes situées à l’avant et à l’arrière sont cliquables. Et par défaut, celle située au dos embrasse la même fonction, à savoir zoomer dans l’image pour affiner la mise au point en prise de vue, ou pour vérifier la netteté en mode Lecture. En revanche, en manipulant les deux appareils, la différence saute aux yeux sur le plan de la qualité de construction : pour résumer, on peut dire que le X-T10, made in Thaïland, souffre de la comparaison avec son aîné, assemblé au pays du soleil levant : les molettes et barillets sont beaucoup moins fermes sur le X-T10.
Au niveau de la visée, EVF et LCD n’ont en revanche pas à rougir : s’ils offrent respectivement un grossissement et une taille inférieure par rapport au X-T1, ils s’avèrent de qualité.
Seul bémol, également valable à l’échelon supérieur, l’écran, qui bascule à 90° vers le haut et 45° vers le bas sur les deux modèles, n’est pas tactile. La touche « View Mode », au niveau de l’oculaire, permet de basculer entre différents modes de visée : EVF, LCD seul, ou détecteur oculaire.
Le Fujifilm X-T1 offre une prise en main plus ferme que le X-T10, grâce à une poignée plus généreuse. Certains utilisateurs du X-T10 éprouveront le besoin d’acquérir le grip optionnel MHG-XT10 (109 €), en métal. En outre, sur ce dernier, le filetage pour trépied se trouve au centre…
… et non pas trop près de la trappe d’accès à l’accu et à la carte mémoire, comme c’est le cas par défaut (voir ci-dessus). À ce niveau, X-T1 et X-T10, match nul ! Même chose au niveau de la connectique. Les deux carburent à l’USB 2 seulement, et la prise micro adopte le format 2,5 mm… Le X-T10 a un port micro-HDMI (mini-HDMI sur le X-T1). Contrairement au X-T1, le X-T10 n’a pas droit à une prise broche pour le studio.
Vous pouvez voir quelques images et captures de menus du X-T10 dans l’onglet ci-contre. Rendez-vous en septembre pour notre test complet !
L’application Camera Remote s’avère très complète et rend le X-T10 très agréable à utiliser en mode « connecté ». Malgré les errements de Fujifilm dans le domaine de la vidéo sur ses boîtiers, ici, il est possible de lancer un enregistrement depuis un périphérique connecté ; mais on ne peut toujours pas prévisualiser le cadre ! Sauf si l’on opte pour la taille d’image adéquate dans les menus.
Retrouvez notre test complet du Fujifilm X-T10 dans notre numéro 79, à paraître mi-septembre. Vous pourrez lire nos conclusions sur les performances du boîtier, notamment sur le rendement de l’autofocus…