La trentième édition du Festival International du Photojournalisme Visa pour l’Image se déroulera du 1er au 16 septembre à Perpignan. Voici un aperçu du programme.
2018 marque la trentième édition du Festival International du Photojournalisme Visa Pour l’Image. Le plus perpignanais des festivals photo se tiendra cette année du 1er au 16 septembre sera une nouvelle fois marquée par des lectures de portfolios, la remise de prix (Prix Canon de la femme photojournaliste 2018°, Visa d’or (Magazine, Paris Match News, Presse Quotidienne), Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine, Prix Camille Lepage, Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik….), des soirées de projections, des rencontres et des expositions brassant une grande diversité de sujets, dont ceux des lauréats du World Press Photo.
Si la programmation finale ne devrait être peaufinée que dans quelques mois, une bonne partie des expositions prévues est d’ores et déjà connue. Parmi celles qui ont retenu notre attention, nous pouvons évoquer Big Food de George Steinmetz sur les pratiques de l’agriculture à grande échelle pour faire face à la croissance démographique ; Les Fourmis rouges de James Oatway sur une unité du même nom chargée d’expulser des résidents en Afrique du Sud ; Rivières Blessées de Gaël Turine sur Dhaka, une ville souffrant notamment de la surpopulation et de la pollution ; Colombie : (re)naître de la lauréate du Prix Canon de la Femme Photojournaliste 2017 Catalina Martin-Chico sur la maternité des anciennes combattantes des FARC ou encore Ghorban, né un jour qui n’existe pas d’Olivier Jobard sur le parcours d’un ancien migrant photographié pendant 8 ans de son arrivée en France à l’âge de 12 ans à l’obtention de la citoyenneté française.
Pendant deux semaines, il sera aussi possible de découvrir Voyage du désespoir : l’exode des Rohingas, un reportage de Kevin Frayer réalisé en 2017 lors de plusieurs voyages à la frontière de la Birmanie et du Bangladesh, mais aussi Un petit coin : défécation en plein air et assainissement d’Andrea Bruce pour lequel la photographe s’est rendue en Inde, en Haïti et au Vietnam. Contaminations de Samuel Bollendorff abordera quant à lui la pollution due au développement humain dans différents endroits du monde. La liste des premières expositions est disponible sur le site de Visa.
Crédit image d’accueil : 9 février 2017. Les Fourmis rouges, en tenue caractéristique (combinaison et casque rouges), en ordre serré, quasi militaire, avant une intervention.
© James Oatway