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Fujifilm Instax SP-2 : test express

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22/07/2016 | MARC MITRANI

Avec l’Instax Share SP-2, Fujifilm promet de corriger les défauts de la Share SP-1. Un test express s’imposait pour le vérifier !

Annoncée en juin dernier, l’Instax SP-2 reprend le principe de fonctionnement de l’Instax SP-1 : le papier est remplacé par une cassette de films instantanés Instax Mini et l’image est transférée par une barette de lumineuse qui balaye la surface sensible. Bien que très ludique, la SP-1 souffrait de quelques défauts gênants que Fujifilm promet avoir corrigés avec la SP-2. : nous n’avons bien entendu pas résisté à l’envie de vérifier tout cela !

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L’Instax Share SP-2 est déclinée en deux coloris.

La SP-2, aux formes plutôt anguleuses, adopte un design très différent de celui de sa grande soeur. Si elle est toujours construite en plastique, celui-ci est désormais bicolore mat avec une légère irisation. Deux modèles sont proposés qui ne diffèrent que par leurs couleurs : blanc et doré ou blanc et argenté. La SP-2 est en fait nettement plus agréable à l’oeil en réel que sur les photos officielles. L’alimentation électrique est assurée par une batterie rechargeable (et extractible) et non plus par une pile au lithium jetable. La charge s’effectue à l’aide de n’importe quel bloc secteur de smartphone ou directement sur un ordinateur grâce au port micro USB et au câble fourni. Fuji annonce une autonomie de 100 tirages avec une seule charge.

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De nouveaux modèles d’impression sont proposés avec l’Instax Share SP-2. Ils ne sont pas disponibles pour la SP-1.

Si la taille de la zone imprimée ne change pas (62x46 mm), sa résolution augmente : on passe de 640x480 pxl sur la SP-1 (254 ppp) à 800x600 pxl (320 ppp). Le transfert de l’image est effectué par une barette à technologie Oled assurant reproduisant 256 couleurs. Cela semble peu ? Ça l’est, mais c’est finalement tout à fait suffisant pour un produit ludique transférant une image sur un film photosensible. Enfin, le temps d’impression annoncé par Fujifilm est de 10 secondes, soit en théorie deux fois plus rapide qu’avec la SP-1.
Pour le reste, pas de gros changements : la connexion avec le smartphone (iOS ou Android) s’effectue en Wifi, l’imprimante étant pilotée par une version légèrement améliorée de l’application Instax Share (plus de possibilités de retouche et de nouveaux modèles, malheureusement réservés à la SP-2).

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Epreuve réalisées avec la SP-1 à gauche et la SP-2 à droite, sans filtre ni retouche préalable de l’image. La SP-2 a tendance à booster les couleurs afin de rendre l’image plus agréable à l’oeil.

Notre exemplaire de test est un modèle de série provenant tout droit du Japon. Fujifilm a fait manifestement preuve d’un peu trop d’optimiste en ce qui concerne le temps d’impression. Au lieu des 10 secondes promises, nous avons mesuré en moyenne 18 secondes. Précisons que nous démarrons le chronomètre au moment où nous pressons la touche « imprimer » de l’application et que nous l’arrêtons lorsque le tirage est complètement sorti de l’appareil. Avec une SP-1, l’opération réalisée avec les mêmes images et le même smartphone donne un temps d’impression moyen de 20 secondes.
Contrairement à la SP-1, la SP-2 n’est pour l’instant pas compatible avec l’option « Impression Instax » de certains appareils Fujifilm qui reconnaissent la SP-1 (comme le X70, avec lequel nous avons tenté l’expérience) : il faudra pour cela attendre la mise à jour du firmware pour qu’elle soit prise en charge.
L’image gagne légèrement en netteté si on l’examine à la loupe, ce que peu d’utilisateurs feront. Les couleurs sont en revanche plus boostées qu’avec la SP-1 afin de rendre l’image plus flatteuse à l’oeil. On pourra au besoin rétablir une colorimétrie un peu plus réaliste à l’aide des filtres et réglages de l’application.
Produit ludique et bien pensé, l’Instax SP-2 se différencie essentiellement de la SP-1 par l’usage d’une batterie rechargeable, un design repensé (que nous trouvons réussi) ainsi qu’une augmentation de prix. Elle devrait être disponible durant l’été 2016 pour 199 € (contre 149 € pour la SP-1)
Plus d’infos par ici.

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