Après les appareils instantanés, Fujifilm a présenté une imprimante connectée permettant d’obtenir rapidement des tirages depuis un téléphone portable. L’Instax Share SP-1 est plus élégante que les appareils dont elle descend, et vient concurrencer notamment les Zink.
La mini-imprimante mobile connectée, ça n’est pas réellement une idée neuve : la première Polaroid PoGo imprimait déjà en BlueTooth en 2008. Le concept n’était toutefois pas réellement convaincant, la technologie Zink peinant à l’époque à fournir une qualité correcte — la situation devrait avoir évolué avec les dernières générations, les Zink hAppy.
C’est donc cette année Fujifilm qui vient apporter un peu de concurrence sur ce créneau, avec la nouvelle Instax Share SP-1. Comme son nom l’indique, elle utilise le film Instax Mini, comme les appareils photo instantanés de la marque. La zone d’image imprimée fait 46 x 62 mm et la résolution atteint 254 ppp — soit une définition utile de l’ordre de 640x480 pxl.
L’impression est commandée en WiFi depuis un smartphone grâce à une application dédiée, disponible pour Android et iOS. Celle-ci propose différentes présentations pour vos photos : impression carrée avec légende ou fond coloré, tirage limité, date et météo ou même réseau social d’origine (Facebook ou Instagram uniquement) et nombre de « likes ». Ces choix destinent clairement l’imprimante aux populations connectées cherchant un partage simple et immédiat, une sorte de prolongement papier du réseau social en somme.
Le design plat de l’Instax Share SP-1 plaira sans doute, notamment à ceux qui n’apprécieront pas les cubes Zink, et le tarif est intéressant : l’imprimante sera disponible en avril pour 149 €. En compensation, les tirages seront plus chers qu’avec une hAppy, puisqu’il faudra compter environ 1 € par feuille (selon la quantité achetée), contre moins de 0,5 € pour des tirages 50x75 mm chez Zink.