Vous pourrez lire, dans notre test du boîtier au sommaire du numéro 84, un tableau comparatif entre les X-Pro1, X-Pro2, mais aussi le X-T1.
Étant donné que quatre ans séparent les deux X-Pro, il nous a semblé judicieux de mettre ce dernier sur un même plan, même si, d’un point de vue marketing, Fujifilm positionne son X-Pro2 comme LE boîtier pro de sa gamme X-Premium. Obturateur mécanique à 1/8000s, plage de correction d’exposition de +/- 5 IL, synchro flash à 1/250s, visée hybride et bien sûr, les nouvelles générations de capteur X-Trans et d’autofocus sont autant d’atouts en faveur du X-Pro2 face au X-T1.
Pour autant, ce dernier possède des atouts non négligeables, comme un LCD orientable et un petit flash externe, fourni, ce qui n’est pas le cas du X-Pro2. Bien qu’il soit sur le papier situé en dessous de ce dernier, il bénéficie lui aussi d’une construction jointoyée, permettant de braver des intempéries, avec une optique WR. Du coup, on imagine déjà les contours d’un éventuel successeur (pourquoi pas dès la Photokina en septembre ?). En admettant qu’il embarque le capteur X-Trans III de 24 Mpxl et le système AF du X-Pro2, il ne resterait guère que la visée pour distinguer les X-T des X-Pro. Et avec un écran tactile et orientable, comme celui du X70, le probable successeur du X-T1 offrirait une polyvalence accrue…
En attendant, le X-Pro2 est le boîtier le plus performant de la gamme X-Premium, avec une qualité d’image toujours au top malgré la hausse de la définition, un AF plus réactif et surtout une construction protégée contre les intempéries, qui faisait défaut au X-Pro1 et que nous avons appréciée au cours de ce séjour nippon.