Les ouvrages consacrés à Gimp ne sont pas nombreux. Celui là, écrit par un amateur passioné au vrai sens du terme, sait se mettre à la portée de chacun.
Adoré par beaucoup, décrié par certains, Gimp, ambitieux logiciel de retouche et de création, présente l’avantage d’être gratuit, téléchargeable ici et offrant une richesse fonctionnelle importante. Mais insuffisante pour valoir Photoshop, qui déjà, travaille en 16 ou 32 bits (cela arrive pour Gimp) et bénéficie d’un convertisseur Raw bien meilleur. Mais c’est un autre débat. Le livre ambitionne de faire découvrir ce logiciel dit « libre », c’est-à-dire que chacun peut l’employer sans bourse déliée et le modifier par ajout de fonctions, sans être rémunéré bien sûr, c’est bien le moins.
Après une introduction précisant les éléments clés de l’interface, l’auteur entreprend une démarche en deux temps. Exposer les outils de base pour des corrections basiques. Puis passer aux interventions plus complexes. Et c’est à ce niveau qu’une attente du livre n’est pas comblée. Du moins pour ceux qui, connaissant Photoshop et l’univers de la retouche, cherchent à savoir si cela vaut le coup de passer à un logiciel gratuit. Pour cela, l’auteur ne précise pas si la manière de faire par défaut, est améliorable par l’usage d’un greffon (le plug-in version Gimp) ou d’un script à télécharger. Car à parcourir les tutoriels, clairs, bien expliqués et mis en page, on se dit que Gimp n’est pas au niveau et manque de commandes qui sont maintenant devenues standards. Ainsi, quand il est expliqué comment ajouter du vignettage ou déboucher les ombres, on s’étonne de ne pas trouver une fonction qui le fasse directement, sans le bricolage qui est décrit. Et l’on aimerait savoir aussi si les calques de réglages font partie du paysage Gimp (apparemment, ce n’est pas le cas), quand il est expliqué à juste titre qu’il faut dupliquer l’image dans un calque avant un réglage, si l’on souhaite y revenir ensuite.
L’auteur, qui anime le site 1poin2vue, connaît son sujet. Et il en faut pour avoir pensé le quatrième chapitre, S’amuser avec ses photos. Il montre que, malgré sa rusticité, Gimp dans les mains d’un utilisateur avisé, est ouvert à nombre d’effet : couleurs sélectives, sortie d’un objet du cadre de la photo (une fonction introduite dans Photoshop Elements 8 ou 9), gérer l’effet Tilt-Shift (effet maquette ou Miniature dans les appareils photo). Toutes les images employées pour les manipulations sont téléchargeables sur le site de Pearson… qui a un peu forcé la dose sur le prix, 25 €.
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Messages
1. Gimp pour les photographes du numérique, 29 mai 2012, 16:55, par david96
Bonjour,
Pour quelle version est basée cet ouvrage (sachant que la 2.8 est sortie récemment) ?
1. Gimp pour les photographes du numérique, 1er juin 2012, 23:02, par Jean Jacques
Il est compatible avec Gimp 2.8 (c’est précisé sur le site de l’auteur donné en lien dans cet article)
2. Gimp pour les photographes du numérique, 3 juin 2012, 14:54
"Gimp n’est pas au niveau et manque de commandes qui sont maintenant devenues standard" (sans s)
C’est vrai, Gimp n’est pas au niveau : il faut en général penser à ce qu’on veut obtenir au lieu de cliquer au hasard sur un bouton !!
1. Gimp pour les photographes du numérique, 6 octobre 2012, 04:55, par dinosaur
Bonjour,
google (chromium, …)
Red Hat qui a dépassé le milliard de chiffre d’affaire
les entreprise (Nokia et d’autres) qui développent Qt, la librairie graphique qui est utilisée pour Skype ou Photoshop, etc :)
J’ai l’impression que vous dites que personne n’est jamais payé pour travailler sur des logiciels libres. Pour Gimp peut être, mais pour les logiciels libres en général, ce n’est pas vrai. Des entreprises ont intérêt à faire du logiciel libre car, au final, elles se rendent compte que ça marche mieux. Par exemple :
Et pour des exemples plus communs, Firefox et VLC sont de célèbres logiciels libres qui font bosser du monde, salariés (par une fondation ou des universitaires) ou passionnés bénévoles.