À la fois caméscope et appareil photo compact, les modèles de la marque sont destinés à filmer dans des conditions inhabituelles, celles des casse-cous qui dévalent des pentes en VTT, des surfeurs épris de vitesse ou des parapentistes qui se laissent bercer par les courants ascendants.
Y’a-t-il une place, face aux Canon, Nikon, Panasonic, Samsung ou Sony, quand il s’agit de filmer et de photographier. Pas vraiment s’il s’agit de lancer un appareil proche de ce que proposent ces mastodontes de l’image. Mais s’il s’agit d’occuper un marché de niche, alors oui. Go Pro l’a prouvé avec une petite camera, qui photographie aussi, destinée à ceux qui aiment les activités agités.
Il y a bien sûr les compacts étanches d’origine, mais, la marque américaine a pris le problème à bras le corps, avec un petit compact que l’on peut fixer sur un casque de moto, un guidon de vélo ou bloquer sur le front. Elle lance maintenant une évolution du HD Pro originel. Un appareil sans recherche esthétique qui ne cède pas aux canons de la mode : pixels à outrance, zoom surdimensionné ou LCD gigantesque. À la place, la HD PRo2 présente un petit boîtier à l’allure industrielle, munie d’une focale fixe et d’un petit LCD de contrôle. Et c’est tout. Un comapct toujours livré avec un caisson qui peut le faire plonger à 60 m. Et, selon la version, il est livré avec des accessoires correspondant à un type d’activité : sport de plein air, sports mécaniques et sports nautiques. Sachant que si l’on se procure une version, il est toujours possible de puiser dans la gamme d’accessoires ceux qui vous font défaut et qui appartiennent à un autre kit.
GoPro va d’ailleurs lancer — patience, c’est pour l’hiver 2012 ! — un ensemble regroupant un émetteur et une télécommande Wi-Fi (Wi-Fi BacPac + Wi-Fi Remote). Plus concrètement, on trouve aussi dans les compléments matériels un LCD (compatible avec le caisson de plongée), un accu, une batterie externe, des pièces de rechange et une multitude de systèmes de fixation.
L’appareil lui-même intègre un capteur Cmos 1/2,3 de pouce en 11 Mpxl, capable de filmer en 1080p/30 im/s, 960p/48 im/s, 720p/120 im/s et WVGA (848 x 480)/120 im/s. Et de photographier en rafale (10 im/s pendant une seconde) ou à intervalle (0,5, 1, 2, 5, 10, 30 et 60 s). L’optique (F2,8) assure une couverture plutôt grand-angulaire (127 ou 180° en vidéo,). Les réglages sont peu nombreux, la balance des blancs est automatique, la mise au point fixe et la cellule fonctionne en ponctuelle ou pondération centrale. L’enregistrement passe par une SD et les transferts par des ports USB et mini HDMI. Une prise micro est présente. On est loin de la débauche des compacts actuels. Son but n’est pas de les concurrencer, mais d’aller là où ils ne vont pas, pour ramener des vidéos spectaculaires, prises au cœur de l’action, et des images aussi.
Vous trouvez ici un tableau comparatif des différents modèles, toujours en vente. On remarque que si les prix français sont calés sur 349 €, dixit le communiqué de presse, les prix sur le site sont de 299 $ (215 €). Cherchez l’erreur ! Cependant, les frais de port de 80 $ par FedEx, le paiement de la TVA et des droits de douane rendent l’opération bien moins rentable.