Au cours des années 30, Hemingway s’immergea sans retenue dans le monde viril et fermé des courses de taureaux. En 1932 il publia Mort dans l’après midi, livre sur lequel il travaillait depuis plus de 7 ans. Plus qu’un manuel de tauromachie, cet ouvrage est un hymne à l’Espagne, mais aussi à la mort que l’homme jugeait comme le sujet le plus important qu’un écrivain pût traiter. Envoyé comme reporter sur le front de la guerre civile espagnole, Hemingway vécu dans le pays pendant un an. Plus tard, dans les années 1958-59, il réalisa un reportage en 3 volets sur les corridas pour le magazine Life, sous le titre L’été dangereux.
Pendant ces longues périodes passées sur le sol espagnol, Hemingway fréquenta les férias de Pampelune, les arènes de Séville, Madrid, Ronda, et il suivit les exploits de Antonio Ordonez, torero célèbre dont il devint l’ami. GX10 en bandoulière, nous nous sommes rendus sur place et avons essayé de comprendre le monde controversé de la tauromachie et la passion sans limite que lui vouait Hemingway.
©Bruno Calendini / www.calendini.com
Les arènes de Séville (la Real Maestranza) prise au grand angle depuis les gradins : un édifice magnifique chargé d’histoire. |