Hôtes du marquislundi 1er octobre 2007, par Michel Lion ©Bruno Calendini / www.calendini.com Le marquis d’Albaserrada, éleveur de son état, nous reçoit chez lui avec une simplicité chaleureuse. Son élevage est fidèle aux préceptes traditionnels de la tauromachie. Des taureaux racés et proportionnés, armés de cornes larges et effilées qui rappellent que ces bêtes n’ont rien à voir avec nos charolaises. Il y a une contradiction forte entre le torero moderne et l’éleveur puriste. Le premier recherche des taureaux adaptés à son style qui le feront briller à la cape. Le second s’attache à maintenir une lignée, une race qui ne peut s’embarrasser de ces considérations : le taureau doit avoir tous les atouts nécessaires pour être avant tout un véritable combattant. Lorsque le marquis d’Albaserrada nous conduit devant le trophée qui orne le musée privé de la ferme, on sent une émotion particulière face à cette tête énorme qui domine la petite salle d’entrée. Il s’agit du seul taureau jamais gracié dans l’arène de Séville en trois cents ans de tauromachie, et il appartenait à la ganaderia de la famille du marquis d’Albaserrada. Nous réalisons une série de portraits du maître des lieux, avec le trophée en arrière plan. Le flash cobra est monté sur le GX-10, tête orientée vers le plafond pour un éclair qui « douche » la pièce. ©Bruno Calendini / www.calendini.com Après un dernier tour au milieu des taureaux en liberté, la journée finira par une bière bien fraîche avant que le marquis nous donne quelques leçons de cape mémorables. Réagir à cet article |
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