Photo : Bruno Calendini / www.vision-sauvage.com

Las de trimballer du matériel lourd et volumineux, les photographes chevronnés rêvent tous d’un deuxième boîtier léger et peu encombrant, embarquant des fonctions expertes et qui saurait faire des fichiers aussi beaux que ceux de leur reflex principal. A ce titre, le système K-5 offre une alternative très intéressante puisqu’il peut remplir les 2 rôles grace à ses optiques pancake Limited edition. Muni d’une focale fixe de 15mm, 21mm, 35mm, 40mm ou 70mm (x 1,5 en APS-C), le K-5 devient très discret, plus encore si l’on se passe de la poignée d’alimentation supplémentaire favorisant la prise en main, moins utile dans cette configuration.
Alors imaginez un mini sac d’épaule contenant un boîtier plutôt compact + 3 petites optiques de belle facture à ouverture constante, couvrant par exemple les focales 23mm, 50mm et 107mm (en éq. 35mm). Avec comme autres avantages : 16 Mpx sur un capteur format APS-C, d’excellentes performances en hautes sensibilités, un déclenchement très doux,un viseur 100%, un châssis tropicalisé, tous les modes d’exposition experts, un mode RAW (DNG), un mode rafale à (presque) 7 images/seconde, un testeur de profondeur de champ, un flash intégré, une prise externe de synchro flash, … bref, un compact de rêve non ? Certes, vous ne retrouverez pas l’encombrement d’un Lumix ou même d’un G12 et vous ne glisserez pas le K-5 dans une poche de chemise, mais pour moins d’un kilo, vous aurez dans les mains un très bon outil photographique. Vous serez ainsi prêt à (re)découvrir le plaisir des focales fixes et la pertinence de bien se placer pour composer un cadrage, au lieu de tourner une bague de zoom… Une excellente école.
Attention cependant aux changements fréquents d’optiques qui exposent le capteur aux impuretés, car l’anti-poussière du K-5 est parfois pris en défaut.