Photo : Bruno Calendini / www.calendini.com

En reportage, certaines situations exigent de la réactivité. A l’allumage déjà, pour que le boîtier soit opérationnel le plus vite possible. Ensuite, l’AF doit accrocher le sujet sans patiner et garder le point lors des petits ajustements que l’on est parfois amené à faire, en sollicitant le déclencheur à mi-course, lorsque le sujet se déplace légèrement. Concernant l’allumage, le NEX peut mieux faire. Il traîne un peu à se mettre en route. C’est d’autant plus dommage que je l’ai souvent éteint pour économiser l’accu (un problème récurent), pour éviter de changer malencontreusement mes réglages pendant le transport et pour activer l’antipoussière le plus souvent possible.

Je m’attendais à souffrir avec l’AF à détection de contraste et j’ai été agréablement surpris. Même si la rapidité du NEX n’est pas comparable à celle d’un reflex moderne, l’AF du petit boîtier s’en sort bien. Plus à l’aise en focale courte et en pleine lumière, il est malgré tout capable de faire le point dans des situation compliquées comme sur la photo ci-dessus, « prise à la volée » au coin d’une rue, à 6 400 Iso, avant le lever du jour, à la lueur d’une simple ampoule.
J’ai également testé l’AF sur des sujets mobiles et au téléobjectif. Même si le NEX-5 n’est pas optimisé pour la photo d’action, et notamment parce qu’il n’a pas de viseur, il peut s’avérer véloce quand les conditions lumineuses sont au top.

  Détail (cadre rouge) de la photo ci-dessus

Le NEX-5 propose 3 modes de gestion des collimateurs dans un onglet appelé ZONE d’AUTOFOCUS. Pendant tout le reportage j’ai utilisé l’option 2, à savoir un unique collimateur central, qui correspondait le mieux à mes attentes. Il est cependant un peu grand et peine parfois à trouver la netteté sur un petit personnage perdu dans un grand paysage. Dans ce cas il fait difficilement la distinction entre le sujet et le décor.