La réduction des vibrations

L’optique n’est pas en soi impliquée dans le système de réduction des vibrations, puisque c’est le capteur qui boîtier qui se déplace pour compenser les tremblements du photographe. Avec un zoom à l’ouverture limitée en moyenne et longue focale, il est intéressant d’en disposer sur les sujets statiques afin de pouvoir utiliser de plus faibles sensibilités toujours plus qualitatives que les Iso les plus élevés.

La réduction de vibrations ne peut pas stabiliser un sujet mobile, et permet sur un sujet fixe de gagner environ 4 vitesses par rapport à la vitesse de sécurité : cette dernière est l’inverse de la focale apparente. On la calcule selon l’équivalent 24 x 36 de la position du zoom. Par exemple, si le 16-80 est utilisé à 80 mm, il cadrera comme un 120 mm en 24 x 36 et la vitesse sera de 1/125. Gagner 4 vitesses équivaut à déclencher à 1/8 de seconde. Pour 50 mm (équivalent à 75 mm), on obtiendrait 1/5 de seconde.

Dans les faits, après plusieurs essais autour de ces limites, le Sony Alpha-700 parvient aux performances annoncées, mais avec un certain nombre de précautions. D’abord, il est recommandé de faire plusieurs essais en se concentrant, et surtout d’attendre un instant que le stabilisateur soit pleinement actif. Ceci ne peut se voir sur l’image visée – comme sur Canon ou un Nikon – puisque l’objectif n’intervient pas dans le système, mais en surveillant le barographe en bas à droite du viseur : on devrait déclencher quand le niveau de bougé mesuré par rapport à la vitesse descend à 1 ou 2 barres, 5 étant un niveau où le flou de bougé ne pourra pas être compensé par l’appareil.

Les exemples qui suivent montrent que l’on peut obtenir un bon piqué avec plus de 3 vitesses d’écart (1/8 au lieu de 1/80) et même exploitable à 5 vitesses d’écart, mais le niveau de vibration émis par le photographe étant propre à chaque personne, vos propres essais seront indispensables !