Un bridge compact
Le DSC-H9, assez compact, adhère aux standards du genre : un zoom qui vient se caler dans la paume, un petit grip intégré et une double visée, par un écran LCD et un viseur électronique à hauteur d’oeil. Le zoom, à la variation de focale électrique, démarre à 31 mm pour s’arrêter à 465 mm (équiv. 24 x 36), avec une extension modérée quand il est en bout de course. Avec des ouvertures maximales de F2,7 et F4,5, il est dans la bonne moyenne, car obtenir un F2,7 constant aurait demandé des lentilles d’un diamètre bien plus grand. Pourtant, la discrétion n’est pas de mise quand le pare-soleil en tulipe est monté. Pour cela, il faut visser un adaptateur sur le barillet du zoom, avec un pas de vis en plastique qui inspire moyennement confiance. Ensuite, le pare-soleil à baïonnette vient s’y fixer. Attention, si d’aventure celui-ci semble mal positionné, il faut tourner une bague crantée, assez malcommode, pour l’orienter correctement. Cela fait, le DSC-H9 devient un appareil assez impressionnant !
Un sélecteur de fonctions
Le dessus de l’appareil dévoile, de part et d’autre de l’interrupteur Power, le microphone dédié aux vidéos et le sélecteur de fonctions. Ce dernier donne accès aux modes experts (priorités vitesse/ouverture, programme avec décalage et réglage manuel) et aux modes plus grand public. Portrait, Portrait de nuit, Sport, Paysage et Sensibilité élevée sont directement accessibles, tandis que les autres programmes-résultats, comme Nuit, Plage, Neige et Feux d’artifice sont choisis dans le menu. La fonction vidéo, elle, permet de filmer en 640 x 480 – Sony a été assez conservatrice en ne proposant pas le format 16/9 – l’usage du zoom stabilisé restant possible. À l’arrière du déclencheur, deux touches servent respectivement à choisir le mode de mesure de la cellule et la cadence (vue par vue, rafale et bracketing).
Le flash extractible présente un tube éclair assez petit, mais sa couverture et sa puissance sont étonnantes. Il assure un éclairage satisfaisant, même à 31 mm et porte facilement à plusieurs mètres. Le seul reproche est qu’il repose sur une potence un peu courte, qui rend son usage incompatible avec le pare-soleil qui amène une ombre au bas de la photo s’il reste monté. |
Un moniteur orientable
L’arrière montre un écran LCD de trois pouces d’une qualité remarquable. Si Sony, avec le DSC-G1 a intégré un afficheur VGA de 921 000 pixels, ici, les 230 000 pixels offrent déjà un rendu lumineux et des couleurs saturées. Sa lisibilité, tant verticale qu’horizontale, est excellente, et son usage par temps ensoleillé reste possible. Il est monté sur un système mécanique qui assure son orientation verticale, très pratique pour photographier en tenant l’appareil au-dessus de la tête ou, quand il est monté sur un pied, pour pratiquer la macrophotographie ou la photo d’objets.À gauche de l’écran, la bascule de zooming assure aussi, en mode Lecture, l’examen agrandi d’une photo jusqu’à cinq fois. Au-dessus, une touche active le LCD ou le viseur électronique. Celui-ci, avec 201 000 pixels, est d’une définition correcte et bénéficie d’un correcteur dioptrique. Il assure 100 % de la visée et reprend toutes les données du LCD externe.
Un pavé couronné
Le pilotage de fonctions s’effectue à l’aide d’un pavé directionnel entouré d’une couronne rotative. Il donne accès aux options d’affichage, au mode macro, aux réglages du flash et au retardateur. Les réglages de la sensibilité, de la vitesse ou du diaphragme, le correcteur d’exposition et le mode de mesure de la cellule sont choisis et ajustés via la touche centrale du pavé et la molette concentrique. Si le principe est simple, dans la pratique, ce n’est pas le moyen le plus rapide pour effectuer une intervention.
Deux autres touches activent, pour la première Home, un menu général de paramétrage, alors que l’autre, Menu amène les réglages contextuels des modes Prise de vue, Vidéo et Lecture.
L’intendance
Sous l’appareil, une trappe dévoile un accu Li-Ion d’une capacité moyenne (1 150 mAh) et l’emplacement de la Memory Stick Duo, qui complète la courte mémoire interne de 31 Mo. Enfin, sur le côté gauche, un connecteur propriétaire sert d’interface USB et audiovidéo, avec une compatibilité haute définition analogique (1 920 x 1 080 pixels) à l’aide d’un câble vidéo composante optionnel. De l’autre côté, une prise d’alimentation, elle aussi d’un format propre à Sony, est cachée sous un petit volet.