Le piqué a été mesuré avec le système DxO Analyzer, et comme toujours avec des modèles amateur sur la base de fichiers Jpeg en réglage par défaut de l’appareil. La mise au point autofocus par détection de contraste est apparue rapide et toujours précise à toutes les focales et ouvertures. Globalement le piqué est de très bon niveau, très régulier même si les angles sont un peu moins définis que les autres zones de l’image. En usage de reportage on n’aura aucune restriction à privilégier les plus grandes ouvertures, le centre de l’image est toujours excellent dans ces conditions. Pour le paysage, F8 est la meilleure ouverture si l’on veut disposer d’un piqué excellent sur la quasi-totalité du champ couvert, à toutes les focales.
Carte de piqué : les cases bleues indiquent les très bons et excellents résultats.
Piqué à 20 mm.
Piqué à 24 mm.
Piqué à 35 mm.
Piqué à 50 mm.
Les graphes détaillés montrent la régularité de l’objectif en matière de piqué, avec une netteté toujours de très bon niveau sauf à 28 mm F16 où elle n’est que bonne. Les angles sont toujours un peu en retrait aux plus grandes ouvertures, mais le centre est presque toujours excellent.
L’habitué du compact haut de gamme, du bridge ou du reflex grand public sait que le flash se déclenche en faible lumière, et que si cet éclairage est disgracieux le stabilisateur permet quand même de s’en sortir. Mais voilà, suivant une mode inaugurée sur les Olympus Pen EP1/EP2 et maintenue par le Sony Nex… pas de flash sur le NX100 ! Si on monte un flash accessoire, on se prive du viseur hauteur d’œil. Et le zoom essayé n’est pas stabilisé, au contraire des Pen ou des zooms de base des Nex. Restent les hautes sensibilités très généreuses avec une possibilité de monter à 6400 Iso, mais en pratique nous vous conseillerons de ne pas dépasser 1600 Iso sauf à travailler en Raw. Bref cet appareil grand public impose une démarche « pro » en faible lumière.
