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MBP Nikon

Le piqué

Materiel
13/10/2011 | SEPULCHRE Jean-Marie

L’objectif a été mesuré sur un D7000 avec quelques difficultés, car l’autofocus très rapide manque de précision en longue focale. Il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois pour vérifier que le piqué était bien optimal au centre de la mire. Une légère imprécision qui se rattrape sans problème par la profondeur de champ sur un sujet en relief, ne pardonne rien sur une mire plane dont la tolérance de mesure est inférieure à 5 mm. Toutefois, en s’appliquant on relève de très bon résultats de netteté au centre à toutes les focales, et cela dès la plus grande ouverture (certes modeste à partir des focales moyennes). Le paysagiste appréciera que la netteté soit excellente sur tout le champ à 18 mm f/8 et ensuite à f/11 jusqu’à 85 mm environ. Mais ensuite, on observe un perte de piqué dans les angles et sur les bords. On destinera donc plutôt l’objectif aux images où le sujet est assez centré et le fond dans un certain flou, ce qui est typique du portrait familial ou du reportage sportif. En effet à partir de 120 mm, si la netteté reste très flatteuse sur presque tout le champ autour de f/11, les bords sont à la traîne à f/8 et même faibles à f/6,3. Les coins de l’image sont toujours en retrait. On observe cependant que la position 270 mm (principal argument de ce zoom !) reste bien utilisable et même meilleure que les positions 120 et 200 mm.

Carte de piqué : les cases bleues indiquent les très bons et excellents résultats

Piqué à 18 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Piqué à 35 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Piqué à 70 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Piqué à 120 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Piqué à 200 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Piqué à 270 mm selon l’ouverture pour Nikon D7000 (format A3+)

Une alternative aux « zooms constructeurs » ?

Les principaux fournisseurs de boîtier sont plus timides que Tamron quant aux focales, puisque Canon et Nikon proposent des 18-200 mm f/3,5-5,6 certes un peu plus lumineux, mais plus lourds et offrant moins de grossissement en longue focale. Le choix fait par Tamron d’encore alléger et miniaturiser son zoom ne pouvait pas aller dans le sens de la luminosité. Mais l’autofocus de notre Nikon de test a supporté l’ouverture de f/6,3 sans difficulté. En fait, il n’y a qu’un tiers de diaphragme d’écart et les capteurs modernes acceptent de monter en sensibilité sans risque de bruit numérique gênant : pour des A4 à partir de Jpeg sans retouche, j’emploie couramment mon D7000 en Iso auto jusqu’à 3 200 Iso ! Pour des photos d’action, les hauts Iso seront toujours meilleurs que la stabilisation, qui ne peut aider efficacement que pour des sujets immobiles.

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