Pour un 50 mm Nikkor, le test le plus sévère consiste à une utilisation sur le D3x de 24,5 millions de pixels, qui a servi à photographier notre façade habituelle : le piqué est très élevé au centre (c) dès la pleine ouverture, et parfait à F5,6. Pour les angles (a) à F1,8 ils sont assombris par le vignetage, mais on discerne quand même les détails, alors qu’à ouverture moyenne le résultat est de très haut niveau.
Test effectué en Raw avec un Nikon D3x.
Le « bokeh », mot japonais qui signifie flou d’arrière plan, est très recherché par les amateurs d’objectifs très lumineux. Il n’est hélas pas mesurable sur mire actuellement, mais des essais simples permettent de déterminer s’il est agréable à l’œil. Avec un D7000 et une mise au point très rapprochée du sujet principal, on obtient de très beaux flous en arrière de l’image, dès lors que ce dernier n’est pas trop proche du sujet principal : par exemple si le sujet à est à 70 cm du photographe, à F1,8 ou F2 il vaudrait mieux que fond soit au moins à 3 mètres pour être complètement fondu. Si l’on photographie un sujet à 1 m avec un fond à 1,5 m l’arrière plan paraîtra trop confus avec des détails empâtés ou frangés, mais encore trop visibles : parfois le coup de main du photographe importe plus que les caractéristiques de l’objectif pour obtenir un beau bokeh !
Nikon D7000, mise au point à 1 mètre, et extrait du centre de la photo.
Nikon D7000, mise au point très proche, et extrait du centre de la photo.