Nous avons eu la chance de pouvoir faire une prise en main approfondie du Leica SL certes encore provisoire (pas de mode d’emploi, mais firmware 1.0) mais visiblement doté de tous ses neurones, l’appareil étant accompagné de son zoom de base stabilisé 24-90 mm f/2,8-4. Les formes très carrées de l’appareil surprennent un peu mais la grosse poignée permet une bonne prise en mains. A part le bouton « ON-OFF » et la couronne de correction dioptrique, pas d’inscriptions sur les touches et les molettes. Il en est de même pour les commandes qui entourent l’écran arrière : sobriété absolue !

Molettes permettant de sélectionner les vitesses et les ouvertures, mini-joystick et touches dédiés encadrent un écran de contrôle supérieur situé à droite du très large oculaire du viseur électronique.

Sobriété absolue des commandes, mais les quatre touches encadrant l’écran tactile ouvrent des menus variés.

Le SL reprend les commandes du S, qui avait défrayé la chronique par ses molettes et touches de fonction, sans aucune indication des fonctions ! En fait, les quatre touches qui bordent l’écran arrière correspondent à autant de panneaux de commandes, et on naviguera dans les menus avec le mini joystick et la molette arrière. On ne peut pas faire plus sobre. En mode Lecture, ces touches peuvent commander l’effacement ou la protection des vues, ou appeler les informations de réglage. Enfin, elles sont programmables pour un accès rapide à certaines fonctions en cours de prise de vue. Leica parle d’ergonomie intuitive, mais elle ne le devient qu’une fois les menus mémorisés. Quand on a compris la logique de ces commandes, on peut agir assez vite et bien, mais cela implique un effort d’adaptation. On peut regretter que quelques commandes essentielles relatives à l’objectif ne soient pas en accès direct par des commutateurs sur ce dernier : il en est ainsi, par exemple, du choix des modes AF et de la stabilisation.