Le fameux stylo nettoyeur de lentilles, à base de fibres de carbone, poursuit son petit bonhomme de chemin avec une version haut de gamme. Design blanc et poudre transparente au menu.
Des inquiets, les rues en sont pleines. Et certains d’entre eux, photographes par passion, s’interrogent quand, touchant des doigts le patin imbibé de poudre de carbone d’un LensPen, ils constatent que leur pulpe est parsemée de points noirs. Qu’ils ne voudraient pas voir sur la lentille, le filtre, l’oculaire qu’ils chérissent tant. On a beau leur dire qu’il n’en sera rien et que les surfaces nettoyées deviendront propres comme un sou neuf, ils ne se sentent pas rassurés pour autant. À titre personnel, je me sers du LensPen depuis si longtemps que je ne me souviens plus quand j’ai commencé. Et j’ai nettoyé des capteurs avant même que LensPen sorte une version dédiée à cet usage. Jamais la moindre particule n’a pollué mon matériel. Ce qui n’a pas été le cas avec l’outil destiné à nettoyer le LCD de mon portable. Mais le problème a été résolu depuis en réduisant la charge en poudre du patin nettoyeur, m’a indiqué Gaëtan Defontaine, en charge de Kerpix, l’importateur de la marque.
Pour l’instant, seul le stylo de base de la nouvelle famille LensPen Elite est importé, le Lens Cleaner, qui sera vendu 15,9 €. Son capuchon intègre le réservoir d’une poudre de carbone invisible. La marque ne fournit pas plus d’information sur « le sort d’invisibilité » qui s’est abattu sur cette substance brevetée. Le site américain montre que, hormis le Sensor Klear pour capteur, l’ensemble de la gamme est proposé avec cette poudre magique qui, du point de vue du nettoyage, n’est pas présentée comme plus performante. Elle n’est que plus rassurante.