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MBP Nikon

Les Menus

Materiel
05/12/2007 | LAURENT KATZ

- Les menus reposent sur une organisation en onglets, sans code de couleurs spécifique, pour la prise de vue, la consultation et la configuration. Ils renvoient directement sur le réglage concerné ou sur un autre sous-menu. Les principaux ajustements sont doublés par des accès plus directs sur le boitier, passant par des touches dédiées ou par la commutation de l’écran LCD dorsal du mode informatif au mode mise à jour.

Les diaporamas en défilement automatique peuvent être interrompus et contrôlés avec leur panneau de commandes intégré.

La configuration

Comme tout boîtier moderne, l’E-3, outre la date, l’heure et la langue de l’interface, offre des options de personnalisation d’une richesse qui peut décontenancer. Tous les compartiments de la prise de vue et certaines options matérielles du boîtier sont dans leur champ d’action.

- De la personnalisation des molettes à la prise en charge du capteur externe de balance des blancs, en passant par le paramétrage de la sensibilité automatique ou de la vitesse de synchro au flash, il faut compter neuf sous-menus de personnalisation pour parcourir tous les réglages, chacun avec plusieurs paramètres et parfois même plusieurs affichages spécifiques.


- Pour les modes d’exposition P, A, S et M, l’usage des molettes avant et arrière est programmable. Par exemple, ici, il serait possible d’affecter le correcteur d’exposition à l’une des deux molettes et laisser l’autre sur le décalage. Ainsi, on peut simuler la philosophie Nikon sur cet Olympus !

La prise de vue

La prise de vue bénéficie de multiples accès aux réglages et d’une richesse fonctionnelle importante, allant sans doute au-delà de ce dont un photographe a vraiment besoin sur le terrain.

- Les informations sont affichées sur le mini LCD supérieur ou sur le LCD principal. Il s’agit d’un récapitulatif des principaux réglages, qui peut passer en mode mise à jour (LCD arrière), avec des écrans spécifiques pour ajuster certains paramètres opérationnels, comme ici la définition et le mode image (les styles de rendus des fichiers Jpeg, portant sur l’accentuation, la teinte et la saturation).


- Le bracketing porte sur l’exposition, mais aussi sur la balance des blancs (interventions sur les axes ambre/bleu et magenta/vert), la sensibilité (+/- 1/3, 2/7 ou 1 IL) et sur l’intensité du flash (+/- 1/3, 2/7 ou 1 IL).


- Le réglage de labalance des blancs présente, tant pour les modes automatiques que prédéfinis (il en existe 8 référencés par leur température de couleurs), des ajustements sur les axes ambre/bleu et vert magenta.


- L’E3 dispose de quatre mémoires pour enregistrer les mesures de balance des blancs, toujours avec les décalages de teinte. S’y ajoutent un réglage manuel, de 2 000°K à 14 000°K.

- Les modes Image permettent d’affecter un style de rendu aux photos en Jpeg. Il en existe cinq prédéfinis, Vivid, Natural, Muted, Portrait et Monochrome, plus un personnalisé qui reprend un des modes existants, lui ajoutant un réglage de luminosité, pour privilégier les hautes ou les basses lumières, entre autres options. En Monochrome, on trouve les attributs de filtrage et de colorisation (sépia par exemple).

- Le collimateur retenu pour la mise au point est sélectionné en mode automatique ou manuel. Si le photographe veut fixer l’emplacement de l’autofocus, il peut le figer sur un collimateur précis (le centre par exemple) et demander, le cas échéant, une extension sur les collimateurs avoisinants pour mieux tenir compte des déplacements du sujet.

- Le choix du collimateur est l’occasion pour Olympus de fournir trois options régissant le passage d’un collimateur à l’autre, selon des modalités différentes et gérées par les molettes avant et arrière.


- Le flash interne pilote jusqu’à trois groupes de flashs déportés, les FL-36R et FL-50R tout juste commercialisés. Pour chaque groupe, vous précisez le mode de mesure et la valeur du correcteur. Le flash interne est paramétrable au niveau du type de synchronisation, du canal de transmission (pour éviter les interférences avec un photographe usant de cette technique sur le même plateau de prise de vue) et de sa puissance.

La consultation

Le mode Lecture est le plus riche qui soit parmi les reflex actuels, avec une table lumineuse et une belle exploitation de l’écran pour afficher un index, visuel ou calendaire. Une fonction de conversion permet de transcrire un fichier Raw en Jpeg et une commande d’amélioration des ombres (sans ajustement de son intensité comme pour un Sony Alpha-700 ou un Nikon D300) est présente.

- Le mode Lecture permet d’examiner le contenu d’une carte dans ses moindres recoins. Chaque photo peut être observée plein écran, avec une mise en évidence par un clignotement des zones bouchées (shadow) et brûlées (highlight), avec des données techniques de plus en plus précises, jusqu’à la fourniture des histogrammes RVB. Le zoom, avec déplacement dans l’image porte sur les facteurs d’agrandissement 2x, 3x, 5x, 7x, 10x et 14x. À l’inverse, dézoomer amène des index de 4, 9, 16, puis 25 vues, prolongés par une vue calendaire.

- La table lumineuse, existe depuis plusieurs modèles, mais elle a pu échapper à nombre d’utilisateurs qui négligent une lecture complète du manuel. Son sésame est la touche […], servant à choisir les collimateurs en mode Prise de vue. Divisant l’afficheur en deux zones et servant à comparer deux photos, elle est assortie de commandes de zooming et même de défilement synchronisé quand il faut confronter un même détail sur deux clichés qui présentent un cadrage pas tout à fait identique.

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