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Les défauts optiques

Materiel
13/05/2011 | Jean-Marie Sépulchre

Le vignetage est limité à F2,8 (0,5 IL) et peut-être corrigé facilement, il disparaît complètement à F5,6. La distorsion régulière en barillet est de 0,34% elle se verra peu en paysage. L’aberration chromatique est peu prononcée (1,2 pixel à F2,8 et 1,5 pixel à F11 et F16) car il faudrait faire un agrandissement géant pour la discerner, donc on aura rarement à appliquer un post-traitement à cet effet. On a cependant noté sur le terrain que peuvent apparaître quelques franges violettes à contre jour et pleine ouverture.


Qualité optique.

Cas pratique

L’appareil a été utilisé en paysage et en portrait, hélas pendant un laps de temps bien trop court et nous espérons avoir le privilège de l’essayer plus longtemps avec une variété d’optiques à hauteur de son potentiel. Cependant un essai de portrait en condition studio (2 parapluies Helder de 1kW chacun) est en soi assez intéressant. Vous pouvez voir sur le 100% écran des détails qui seront trop petits pour se retrouver sur papier, sauf à faire des tirages de 1 m de large, mais de plus l’effet de dégradé et de flou est très impressionnant dès que l’on s’écarte de la mise au point idéale, effectuée ici sur l’œil (et le reflet du parapluie d’éclairage est bien net lui aussi !). On retrouve un rendu proche de celui du Leica S2 qui dispose d’un capteur de même marque et technologie que le Pentax, mais dans une dimension un peu différente, et cette comparaison ne peut être que flatteuse pour notre 645D d’essai !


Portrait en lumière incandescente 1/125ème F5,6.


Zones analysées avec les extraits à 100%.




Extraits à 100 écran du portrait (avec un écran de 96 ppp cela revient à examiner à 30 cm de distance une image de 144 × 192 cm).

Un système universel ?

Pentax a toujours revendiqué un point de vue « différent » pour ses moyens formats toujours assez typés « reportage à l’extérieur » au contraire des systèmes entièrement modulaires avec dos et accessoires interchangeables et variés comme les Hasselblad ou Mamiya (désormais Phase One), et il est avec le Leica S2 le seul appareil monobloc, donc sans capteur évolutif. S’il est très maniable sur pied (avec deux écrous de fixation selon que l’on cadre en horizontal ou vertical) et que les commandes du dos sont bien accessibles, il revendique aussi une construction vraiment tout terrain avec une coque en magnésium et des joints d’étanchéité.


La poignée procure une excellente stabilité.


Joints d’étanchéité.


Coque en magnésium.


Double écrou de pied.


Les commandes sont faciles d’accès.

Hauts Iso

Les hautes sensibilités n’ont jamais été l’apanage des appareils moyen format, néanmoins ce Pentax offre la bonne surprise d’avoir un grade 1 600 Iso parfaitement exploitable, notamment en format DNG et développement avec Adobe Camera Raw 6 ou Lightroom 3, car le logiciel de base n’est pas des plus performants dans ces conditions. Si en format Jpeg on peut déceler du bruit chromatique dans les zones d’ombre, le traitement par les logiciels Adobe offre une qualité très élevée avec un petit grain très argentique…sans doute guère plus dense que celui d’un Portra 160 Iso VC utilisé sur un Pentax 645… argentique.


Image test à 1 600 Iso.







Extraits 100% du fichier Jpeg et du fichier DNG converti sous Lightroom 3.

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