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Nikon

6.Les outils de correction

technique
17/04/2007 | Volker Gilbert

Il suffit de double-cliquer sur une vignette du gestionnaire de projets situé dans la partie inférieure de l’écran pour ouvrir l’image correspondante dans le module Améliorer. Les outils de correction sont alors à droite de l’écran.
La barre d’outils dispose de plusieurs onglets qui révèlent/dissimulent leurs options moyennant un simple clic sur la barre de titre de l’onglet correspondant ; il est ainsi possible d’afficher uniquement les outils dont vous avez besoin. Notez que vous pouvez toujours choisir entre une position fixe (Affichage>Outils ancrés) ou variable (Affichage>Outils flottants) pour la barre d’outils .

Zoom, le premier onglet, donne accès à la fonction Loupe. Un simple curseur fait varier l’affichage de l’aperçu d’une taille ajustée à celle de l’écran jusqu’à un grossissement de deux fois la taille des pixels (200 %). Cliquez sur un des deux icônes situées des deux cotés du curseur pour réduire ou agrandir la taille d’affichage. Le bouton 100 % permet d’accéder directement à un affichage à la taille réelle des pixels ; le bouton Ajuster adapte l’affichage à l’espace disponible, lui-même limité par la largeur de la fenêtre de projet.
Le deuxième onglet, Histogramme, affiche l’histogramme qui n’autorise aucune intervention, mais informe en temps réel sur l’état des corrections effectuées. Il fait apparaître trois couleurs, une pour chaque couche RVB, et propose une fonction pour l’affichage des zones écrêtées (accessible depuis les trois boutons situés dessous). L’éditeur EXIF permet d’ajouter deux lignes aux données IPTC des fichiers développés : Auteur et Copyright – offre encore très limitée face à d’autres logiciels plus complets, notamment Lightroom et Aperture.

L’onglet Presets est bien plus significatif pour votre flux de travail. Les presets sont des jeux de réglages permettant de désactiver certains modules de correction (None_Lighting, None_Optics…), d’accéder directement à certains effets visuels et créatifs (Noir et Blanc, Sépia) ou à des rendus couleur (Portrait, Paysage…). En plus des préréglages enregistrés, vous pouvez établir un jeu de réglages parfaitement adapté à votre appareil photo et/ou à votre perception esthétique. Il est d’ailleurs souvent indispensable de pondérer les réglages par défaut du logiciel, trop prononcés pour la réduction du bruit (Dxo Noise) et la récupération des ombres (DxO Lighting). J’ai donc créé un jeu de réglages pour chaque sensibilité ISO de mon boîtier principal, un Canon EOS 1Ds, afin de minimiser la perte de piqué induite par le lissage du traitement de bruit et pour éviter des artefacts dans les basses lumières. Le logiciel vous permet de sélectionner un des trois modes opératoires : automatique, semi-automatiques et manuel.

Bien que je préconise d’utiliser de façon systématique le mode manuel (Paramètres experts), le mode semi-automatique (Paramètres prédefinis) vous autorise à appliquer un jeu de préréglages (preset) à un répertoire d’images auxquelles vous souhaitez donner une uniformité de rendu.
L’onglet Paramètres prédéfinis laisse le choix entre l’option Tous les paramètres (vous adopterez alors tous les paramètres du preset) et l’option Paramètres prédéfinis qui permet d’appliquer un préréglage séparé pour chaque module de correction (Couleur, tonalité, corrections optiques et accentuation). Avec l’onglet Paramètres experts, vous quittez les modes « assistés » pour découvrir toute la puissance des modules de correction. Heureusement, DxO propose là encore certains réglages par défaut que vous pouvez adopter sans hésiter, mais les images qui nécessiteront une intervention plus personnalisée seront encore nombreuses.
Le traitement des corrections optiques (module Dxo Optics) est au cœur même du logiciel. Sa qualité a contribuée à la réputation mondiale de son éditeur. Les algorithmes du module DxO Optics corrigent :

le vignetage,qui se manifeste par la perte de luminosité dans les coins de l’image – ce phénomène à la fois d’origine physique et optique est lié au type de capteur ;l’aberration chromatique latérale, qui est plus prononcée avec des objectifs de type ultra grand-angle et grand-angle ;la distorsion, elle aussi accentuée par l’utilisation de focales grands-angles ; les franges pourpres (purple fringing), variation de l’aberration chromatique engendrée par les microlentilles de certains capteurs numériques.

Les réglages par défauts proposés par le module DxO Optics conviennent la plupart du temps, mais vous pouvez les modifier pour « fermer une image » (laisser un faible taux de vignetage résiduel) ou pour préserver une partie de la distorsion si caractéristique d’un objectif grand-angle. Les outils de l’onglet Netteté permettent d’accentuer la netteté tout en atténuant un manque d’homogénéité entre le centre et les bords de l’image. Pour la correction de perte de piqué, liée au processus de l’interpolation couleur ainsi qu’au filtre passe-bas du capteur, DxO fait la distinction entre le manque de netteté proprement dit (basé sur une mesure du blur via le fameux BxU – Blur eXperience Unit – de DxO Analyser) et l’application d’une accentuation sur les contours de l’image en vue d’une utilisation spécifique (grâce à l’outil USM). Si vous envisagez une étape de post-production avec Photoshop, nous vous conseillons de désactiver l’option USM (d’où l’intérêt d’être dans le mode Expert) pour travailler plus tard l’accentuation. Il est parfois préférable de modérer l’optimisation du piqué, lorsqu’elle procure des résultats exagérés.

Avec sa version 4, DxO Optics Pro ouvre son moteur de conversion colorimétrique. Les nouvelles fonctionnalités très ludiques du module DxO Color incitent ainsi à l’expérimentation. N’avez-vous pas déjà souhaité pouvoir homogénéiser le rendu colorimétrique de vos photos issues de plusieurs appareils numériques ? Sélectionnez simplement un des profils ICC disponibles dans le menu Profil de rendu des couleurs et appliquez-le à vos images : elles adoptent alors le rendu d’un reflex Canon, Minolta ou Nikon. Regrettez-vous le bon vieux temps de la photographie argentique ? Il vous suffit de choisir un des rendus de film proposés (Astia, Provia, Velvia, Kodachrome ou Ektachrome VS, Tri-X, Ilford XP-2, Neopan Acros 100 etc.) pour retrouver les couleurs (ou les teintes monochromes) du film de votre choix. Le nouveau DxO Film Pack, apparu avec la version 4.1 du logiciel ne reproduit pas uniquement le rendu de vos émulsions argentiques préférées, mais s’évertue également à restituer leur texture granuleuse ! À contre-courant de tous les efforts pour réduire le bruit d’un capteur, vous êtes de même à ajouter du grain à votre image. DxO Optics Pro vous autorise même à sélectionner le rendu colorimétrique d’un film et le « grain » d’un autre – bref, il n’existe que peu de limites à votre créativité.

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