47 Millions de pixels ... ça sert à quoi et ça se gère comment ?
Et bien ça sert soit à des utilisations nécessitant une extrême précision des détails (reproduction d’œuvres d’art, photo scientifique, ...), soit pour des exploitation grands formats, soit pour se donner une grosse latitude de recadrage et récupérer ainsi une petite partie de la photo en conservant une taille et une qualité raisonnables.
Photo : www.calendini.com
- EXIF : LUMIX S1R + LUMIX S 24-105mm f/4 Macro OIS ■ Focale 24 mm ■1/30s ■ f/4 ■ 3200 Iso |
Ci dessus une photo plein format, avec en détail (dans le cadre vert) un enfant au milieu des sacs d’épices. Ci dessous, le même détail agrandi à 100%
Les fichiers issus du capteur du LUMIX S1R sont remarquables. Notamment parce que le logiciel embarqué livre des JPEG très propres, sur lesquels bruit et lissage sont très bien maîtrisés, même en très hauts ISO. Cela interpellera certainement des photographes qui fond de grosses productions et qui s’épuisent à optimiser systématiquement leurs RAW un par un, après leurs reportages (j’en connais un certain nombre !).
Si on considère en plus que ce capteur est capable de générer des photos de 187 Millions de pixels (issus de 8 images combinées, prises avec un petit décalage), on peut pousser encore plus loin la très haute définition et répondre à de nombreuses exigences.
Photo : www.calendini.com
- EXIF : LUMIX S1R + LUMIX S 24-105mm f/4 Macro OIS ■ Focale 24 mm ■1/320s ■ f/8 ■ 100 Iso |
Voici le genre de paysage idéal pour la très haute définition : Sur trépied, sans vent (qui ferait bouger la végétation et engendrerait du flou), une rafale de 8 images donnera un fichier impressionnant de 187 Mpxl
Mais la vie n’est pas que rose au pays du LUMIX S1R et son capteur survitaminé n’a pas que des avantages. Son plus gros défaut est de ne proposer qu’une seule définition : on aurait aimé pouvoir shooter à 24Mpxl quand 47Mpxl ne servent qu’à saturer inutilement l’espace disque.
D’autre part, le poids des fichiers générés limite la rafale à 6 images/secondes en AFC, un score plutôt moyen (notons au passage que le S1 et ses 24Mpxl ne fait pas mieux, ... ce qui peut paraître étrange). Enfin, en post production, dites vous que votre ordinateur va être mis à rude épreuve pour traiter les images : Tout est plus long, même naviguer dans le ciel immense d’un fichier de 8368pxl de large, à la recherche d’une éventuelle poussière ! Pourtant, vous devrez peut-être vous soumettre à cette contrainte car le S1R est dépourvu d’un nettoyage programmable du capteur qui se lancerait automatiquement à l’allumage ou à l’extinction du boîtier. Pour cela, il faut aller dans le menu régulièrement et lancer l’opération manuellement.
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