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Macphun Luminar : interface à géométrie variable

Materiel
17/11/2016 | LAURENT KATZ

Toujours fidèle à macOS, l’éditeur picore des fonctions dans ses logiciels actuels et les regroupe dans un programme de retouche, également fourni en version plug-in, visant à faire coïncider les commandes au type de photo à corriger.

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Les environnements de travail de base.

Après une mise à jour majeure de son logiciel de composition HDR avec Aurora HDR 2017, l’éditeur lance une nouvelle application, clonée en plug-ins pour Photoshop, Lightroom, Aperture et Photos. Avec pour vocation l’amélioration des photos, qu’elles soient d’obédience Raw ou Jpeg, sous-tendue par une interface adaptative au contexte ou au photographe. Plus un compartiment créatif s’appuyant sur des calques et des filtres visant plutôt à transformer le rendu qu’à le parfaire.

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Luminar propose une vision avant/après et offre des rendus prédéfinis (cliquer pour agrandir).
(photo LK)
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L’ensemble des filtres dont la sélection partielle sert à composer une interface contextuelle.

Luminar propose par défaut des environnements de travail dédiés au N&B, au paysage, au portrait, à la photo de rue qui n’affichent que les fonctions de retouche correctrice —appelées ici filtres— qui paraissent utiles pour traiter ces types de prise de vue. Libre à vous d’en créer et d’en sauvegarder d’autres. Parmi ces filtres, certains sont de pures interventions sur la tonalité, les couleurs, l’accentuation, d’autres offres des corrections plus orientées comme la conversion en N&B ou l’amélioration colorimétrique du feuillage. Une dernière catégorie relève de l’effet, comme Orton, la bichromie ou le traitement croisé. Par ailleurs, des rendus prédéfinis sont aussi de mise, par défaut catégorisés selon le même découpage que celui des interfaces contextuelles. Histoire de satisfaire les débutants comme les plus experts.

Comme Luminar offre une gestion des calques avec masque et mode de fusion, les filtres sont aussi applicables via des calques de réglages, modifiables à tout moment et pouvant être inhibés au besoin. Des calques d’images offrent une porte au photomontage… mais l’absence d’outil Texte et de texture décevra les adapte du collimage (le scrapbooking). Des outils de masquage et d’application localisée sont de la partie : pinceau, dégradés linéaires ou circulaires… tous manuels sans fonctions de détection des contours. La compatibilité avec une tablette à pression variable facilitera le suivi des contours délicats, sans pour autant convenir à masquer une chevelure en pétard ou un feuillage se détachant sur le ciel.

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Le gestionnaire de calque reprend, dans un masque de fusion, les coups de pinceau séparant les zones masquées des autres (cliquer pour agrandir).
(photo LK)

Cette première version ne va pas concurrencer Photoshop, Affinity Photo ou Paint Shop Pro, encore moins Lightroom ou Capture One Pro faute de section vouée au catalogage. Elle pose juste les bases d’un nouveau logiciel d’imagerie agréable à utiliser qui ne demande qu’à s’enrichir. Nul doute qu’il offre, à ceux qui ne souhaitent pas se procurer les différents produits de l’éditeur, une sorte de résumé fonctionnel, fusion HDR exclue. Sur un plan tarifaire, plusieurs options existent. Le logiciel vaut 69 €, ou 59 € pour les clients enregistrés de Macphun. Une version d’essai gratuite est téléchargeable sur le site de l’éditeur.

- Le site de Macphun
- Le site de Luminar

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