Martine Eisenlohr, 58 ans, ingénieur, Marseille. Amatrice de traitement numérique, Fotolia lui a ouvert de nouveaux horizons photographiques.
- À quelle catégorie de photographes appartenez-vous ?
Je pense appartenir à une nouvelle catégorie : les photographes semi-professionnels. À partir du moment où je vais commencer à déclarer mes revenus en tant que photographe, je vais glisser du côté professionnel.
- Pouvez-vous décrire votre expérience sur Fotolia ?
Je suis sur Fotolia depuis décembre 2005. J’y suis arrivée par hasard. J’ai toujours été attirée par l’image. À l’époque, je cherchais une vitrine pour présenter mes travaux numériques. Photoshop me permet de donner une dimension picturale à mes clichés.
- Combien d’images sont en ligne sur votre compte Fotolia ?
Actuellement, 1 351 images sont en ligne sur mon portfolio. Je ne travaille pas de manière très régulière. Certains jours je ne poste aucune image. Par moments, je peux en envoyer 20 d’un coup.
- Quel matériel utilisez-vous ?
J’utilise un Canon EOS 350D avec un objectif Sigma 17-70 mm. Je vais essayer d’aller de plus en plus vers la macro. Pour cela, je dois investir dans un bon objectif.
- Quels sont vos revenus ?
Je me situe dans la moyenne. Je vends environ 150 photos par mois. Sur la première version du site, un compteur nous permettait de nous situer par rapport aux autres. La position absolue nous donnait un rang par rapport à l’ensemble. La position relative nous indiquait notre place hebdomadaire. Il a disparu sur la V2.
- Êtes-vous déçue par la V2 ?
J’ai l’impression que l’on privilégie de plus en plus le volume. Les tarifs ont également été divisés par trois. Il faudrait revaloriser les différents niveaux de photographe. Quitte à vendre moins. En revanche, la V2 est beaucoup plus fluide. Peut-être en raison de la disparition d’un certain nombre de fonctions…
- Que pensez-vous du forum Fotolia ?
On s’y exprime librement. Avec d’autres utilisateurs, nous avons pu souligner certains points à améliorer. J’ai effectué un synthèse, que j’ai adressée à la direction de Fotolia. Mais il n’y aura pas de changements.
- Quel type d’images photographiez-vous ?
Je photographie beaucoup d’objets. C’est de l’illustration pure. Ma façon de travailler dépend de plus en plus de la sélection de Fotolia. Je regrette, par exemple, de ne pas faire plus de paysages. Mais ce n’est pas très vendeur. Je travaille à la lumière naturelle, souvent sur un fond blanc. Cela rend le détourage plus simple.
- Quels conseils donneriez-vous aux débutants sur Fotolia ?
Chacun doit trouver son domaine de prédilection. Pour les photos d’illustration, le message doit être clair. Les images, simplifiées au maximum. Le sujet doit être mis en évidence. Ensuite, tout est une question de regard. Mes photos de galets sont celles qui marchent le mieux…
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