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[NAB 2018] LaCIE DJI Copilot : sauvegarde de terrain

Materiel
25/04/2018 | LAURENT KATZ

Le projet DJI Copilot est né dans la tête de Bruno Masson, directeur de l’équipe des responsables produits mobiles, qui nous a fait part de sa philosophie de développement et parle du produit et de certaines évolutions, sans préciser de dates de mise à jour.

Qui ne connaît pas la série des disques durs 2,5ʺ nomades et endurcis de LaCIE, identifiables à leur pourtour orange et décliné en plusieurs versions, l’une d’entre elles en Raid. Des disques qui ne sont pas autonomes, y compris le dernier Rugged Raid Pro qui intègre un lecteur de SD. Comme ces unités accompagnent nombre de photographes sur leurs terrains de jeu, d’aventure et d’exploration, Bruno Masson, directeur des responsables produits de la mobilité, s’est mis dans la tête de créer un disque dur mobile, protégé et autonome. En accord avec sa philosophie actuelle : « ne pas avoir besoin d’emporter votre ordinateur avec vous ». Ce qui sur le terrain signifie par exemple s’affranchir des 1-1,5 kg d’un ordinateur portable.

Le DJI Copilot, déjà présenté au CES 2018, porte le nom de l’incontournable marque de drones, « avec laquelle un partenariat est établi ». Ce disque dur de 2 To (pas de SSD donc) se présente comme un Rugged, avec une déclinaison de la bordure protectrice en gris. Exit l’orange fluo. On retrouve la protection IP54 et la résistance aux chutes. Le câble de liaison avec le téléphone ou la tablette se cache sur le pourtour du disque, et une protection vient occulter l’ensemble des prises pendant le transport pour éviter toute intrusion d’humidité et de poussières.

Au centre de la plaque d’aluminium, un petit écran, invisible en temps normal, indique la capacité résiduelle et fournit quelques informations sur le transfert en cours. Le connecteur USB-C sert à la recharge et aux transferts vers l’ordinateur. Un lecteur de SD, compatible UHS-II est intégré. Pour les autres formats de cartes, il faut passer par un lecteur relié au port USB 3 compatible MTP, PTP et OTG, des standards d’échange via l’USB. « Ainsi, il est possible de récupérer des images et des vidéos directement depuis un lecteur de carte, un appareil photo, un disque dur ou un SSD, le choix entre ces trois modes de transferts étant effectué sur le DJI Copilot. ». La copie est initiée sur la pression d’une touche et c’est une image identique, avec la structure des dossiers, qui est prise sur le disque. Il est aussi possible de cloner le dossier de sauvegarde du disque sur une unité externe reliée en USB. La batterie interne de 5 300 mAh sert aussi à redonner vie à l’accu épuisé d’un téléphone. Le disque lui-même tourne à 5 400 tr/min et indique Bruno, « le débit est de 147 Mo/s en lecture comme en écriture ».

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Le lecteur de SD est compatible UHS-II.
(photo LK)

Si, après une heure de prise de vue, une nouvelle sauvegarde est relancée, elle crée un autre duplicata de la carte intégrant les photos et vidéos déjà enregistrées. « Une solution pour obtenir des copies incrémentales est envisagée ». Le DJI Copilot relié en USB à un appareil mobile, est scruté par une app sous Android ou iOS : Copilot BOSS (Back-up On Set Solution) pour visualiser les photos et les vidéos, s’appuyant sur ce que propose le système d’exploitation. Il faut donc compter sur ce dernier pour décoder les Raw et lire les vidéos. Renommer ou supprimer des fichiers Un autre axe de mise à jour, de l’app cette fois-ci, portera sur l’editing, pour attribuer des étoiles, des balises colorées ou l’indicateur rejeté/accepté/en cours. « L’idée est de rester dans la philosophie mobile, sans ordinateur et de se conformer au flux de travail de l’utilisateur » indique Bruno Masson. « De sorte que l’ingestion par le logiciel de catalogage sur l’ordinateur s’accompagnera du transfert des métadonnées liées à l’editing ».

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Le visionnage des photos est actif pendant que la carte est sauvegardée.
(photo LK)

Les accessoires fournis sont nombreux : un adaptateur secteur et des prises internationales, un adaptateur micro SD, des câbles USB -A et USB-C>USB-A, des adaptateurs Lightning, micro-USB et USB –C, plus un mois d’abonnement à la suite Creative Cloud d’Adobe. Avec trois ans de garantie.

- Le site LaCIE
- Le site de Seagate

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