Un téléobjectif en développement, une seconde version de la bague FTZ, et une feuille de route mise à jour. Nikon met les bouchées doubles sur le front des optiques.
Sortir un hybride pro, le Z9 en l’occurrence, c’est très bien. Encore faut-il disposer d’une offre optique à la hauteur. On ne peut pas reprocher à Nikon de rester passif. En marge des annonces des Nikkor Z 24-120 mm et 100-400 mm ce jour, la marque annonce le développement d’un téléobjectif ambitieux : le 400 mm f/2,8 TC VR S, qui disposera d’un téléconvertisseur intégré 1,4x. Autre précision fournie par la marque, un nouveau traitement plus performant pour éliminer les reflets sera à l’œuvre sur ce modèle. Pas plus d’informations pour l’instant.
Sur la feuille de route, figure un autre 400 mm, à la silhouette plus fluette ; un modèle à lentille de Fresnel, comme le 500 mm f/5,6 FP ? Nous n’en savons rien à ce stade. Toujours du côté des longues focales, nous attendons un 600 et un 800 mm, ainsi qu’un zoom 200-600 mm. Il existe déjà un 85 mm, ouvrant à f/1,8. Un autre 85 mm verra le jour (f/1,4 ?). Et du côté des grand-angles, une focale inédite, pancake, sera commercialisée : un 26 mm. Pour les possesseurs d’hybrides Nikon au format APS-C, le pancake DX 24 mm est prévu, ainsi qu’un zoom 18-28 mm. D’ici fin 2023, la gamme optique Nikkor Z devrait ainsi compter trente-cinq modèles (dont deux convertisseurs).
En attendant, on peut toujours utiliser les optiques en monture F sur les Z, avec l’adaptateur FTZ. Ou la version II, dévoilée ce jour, plus compacte (plus de pas de vis), ce qui facilitera la prise en main avec un grip, ou la poignée intégrée du Z9 en position verticale. Lancement prévu en novembre au prix de 289 €.
