Nikon présente son D5300, reflex amateur destiné à affronter le Canon EOS 700D. Il ne s’agit pas d’un pur copier-coller comme le D610 par rapport au D600, mais l’évolution reste modeste : le filtre passe-bas disparaît, le Wi-Fi et le GPS apparaissent, le viseur est légèrement amélioré et le processeur est nouveau.
Les appareils du segment amateur évoluent souvent avec un certain conservatisme. C’est donc sans surprise que le D5300 conserve un gros air de famille avec le précédent D5200 : le boîtier est quasiment identique, les évolutions étant cosmétiques plutôt qu’ergonomiques.
Les retouches internes sont un peu plus marquées : le capteur reste à 24 Mpxl mais perd son filtre passe-bas, à l’instar du D7100, et le processeur est d’une nouvelle génération permettant de monter à 12 800 Iso en plage normale — cette sensibilité n’était auparavant disponible qu’en extension —, de filmer en 60 images pleines par seconde et d’accélérer la mise au point en LiveView. L’écran passe à 3,2" et 1037 kpts, comme sur le D7100, et reste évidemment orientable ; en revanche, il n’est toujours pas tactile, ce qui laisse un avantage à l’EOS 700D, son principal adversaire chez les rouges.
C’est d’autant plus étonnant que Nikon a enfin renoncé aux accessoires optionnels : le D5300 intègre un capteur GPS et, surtout, une connexion Wi-Fi, permettant de rapatrier les fichiers sur un smartphone ou une tablette et de piloter l’appareil depuis un tel périphérique.
Quelques nouvelles fonctions logicielles sont également apparues et, plus étonnamment, Nikon a élargi le viseur ; avec un grossissement de 0,82x, celui-ci reste toutefois assez loin de la concurrence — l’EOS 100D, malgré sa compacité, est déjà à 0,87x, et le K-500 grimpe à 0,92x.
Proposé à 899 € avec un 18-55 mm stabilisé, le D5300 apporte donc quelques améliorations notables, mais n’est pas non plus une révolution ; avec plus de 100 € d’écart, le D5200 restera une option tout à fait valable.