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Nikon D5500 : un écran tactile !

Materiel
06/01/2015 | Franck Mée

Après un D5300 sympathique mais pas spécialement novateur, Nikon lance son D5500. Au programme, une grosse retouche dans le domaine de la prise en main et surtout un écran tactile, permettant enfin de remplir la fiche technique face au Canon équivalent.

Présentation

Depuis le D5100, Nikon renouvelle son reflex amateur par petites touches, sans révolution. Le D5200 avait apporté le son stéréo, un capteur 24 Mpxl et un autofocus à 39 collimateurs, le D5300 améliorait légèrement le viseur et ajoutait WiFi et vidéo à 60 images par seconde, mais l’appareil lui-même changeait peu.

Avec le D5500, l’évolution est un peu plus sensible. Le boîtier est en effet nouveau et, à la prise en main, la différence est évidente : la poignée est bien plus creusée et plus accrocheuse, offrant un bien meilleur confort, et l’appareil est franchement léger. Si ces arguments rappellent le D750, ça n’est pas un hasard : c’est la même recette, avec un châssis en fibre de carbone et une carte-mère échancrée placée autour du capteur – fixé, lui, à la partie avant de l’appareil – permettant de réduire l’épaisseur du boîtier.

Autre nouveauté très attendue : le D5500 s’offre un écran tactile (deux ans après le Canon EOS 650D). Celui-ci permet bien entendu de faire la mise au point et/ou de déclencher la prise de vue, mais ce n’est pas tout : lorsque le viseur reflex est utilisé, il s’éteint automatiquement et sert de trackpad. Il est ainsi possible de l’utiliser pour sélectionner le collimateur autofocus, ce qui avec un peu d’habitude sera très agréable pour les photos de sport, ou pour modifier un réglage au choix comme la sensibilité Iso (le D5500 n’a toujours pas de touche dédiée).

Le WiFi est logiquement toujours de la partie, l’appareil pouvant être contrôlé depuis un smartphone, mais il n’est toujours pas possible de modifier les paramètres de prise de vue directement depuis le périphérique connecté.

Le reste de la configuration n’évolue pas drastiquement non plus : le capteur reste à 24 Mpxl (toujours sans filtre passe-bas), le processeur est toujours de la génération Expeed 4 mais le traitement du bruit serait amélioré (l’appareil propose désormais 25 600 Iso en plage normale) et l’autofocus en Live View serait un peu plus rapide. La rafale pour sa part reste à 5 im/s, et la vidéo est évidemment toujours en HD 1080p de 24 à 60 im/s.

Le tarif est identique à celui du D5300 : 899 € en kit avec le 18-55 mm II (version compactable). Notons qu’une évolution du Nikkor 55-200 mm f/4-5,6 sera proposée en double kit : comme le 18-55 mm, celui-ci est désormais compactable, mais le gain n’est que de 1,5 cm, l’objectif mesurant toujours plus de 8 cm de longueur en position de voyage. Sa stabilisation sera également mise à jour. L’objectif seul devrait coûter 349 €, mais nous ne connaissons pas le tarif du double kit. Ces produits seront disponibles à partir du 5 février.

- Le site de Nikon

Premier avis

Au premier contact avec le D5500, la main droite note tout de suite une nette amélioration : le nouveau dessin de la poignée est bien meilleur. Nous apprécions aussi beaucoup la possibilité d’utiliser l’écran tactile pour modifier des paramètres même l’œil au viseur, surtout sur ce boîtier qui ne dispose que d’une seule molette de réglage.

Cependant, le D5500 n’est pas une révolution et conserve par exemple un viseur un peu moins confortable que le Canon EOS 700D, son principal adversaire actuel. Il reste également plus cher que le Ricoh Pentax K-50, qui réunit meilleur viseur, deux molettes de réglages et protection anti-ruissellement – mais sans interface tactile, ni écran orientable, ni connexion WiFi. L’un dans l’autre, c’est donc une belle évolution, un pas appréciable dans la bonne direction, mais il reste évidemment des arguments au D7100 et aux adversaires.

Fiche technique

  • Capteur : Cmos 23,5 x 15,6 mm, 24 Mpxl
  • Protection du boîtier : -
  • Stabilisateur : -
  • Antipoussière : Oui
  • Wi-Fi : Transfert de fichiers, pilotage de l’appareil
  • GPS : -
  • Définition maximale : [3/2] 6 000 x 4 000 pixels
  • Vidéo : 1080p à 24, 25, 30, 50 ou 60 im/s
  • Micro : Stéréo intégré ou externe
  • Sensibilité : Auto, 100 - 25 600 Iso
  • Formats de fichiers : Jpeg, Raw, Mov
  • Monture : Nikon F sans moteur, coeff. mult. 1,5x
  • Autofocus : Reflex : détection de phase sur 39 zones (9 en croix) ; Live View : détection de contraste
  • Mise au point  : Automatique au déclenchement ou continue (simple ou suivi 3D) ; manuelle avec télémètre électronique
  • Mode d’exposition : Auto, sans flash, PASM, scènes (16), filtres créatifs (10)
  • Type de mesure : RVB sur 2016 pixels ; ±5 IL par 1/3 IL ; bracketing sur 3 im
  • Vitesses : 1/4 000 à 30 s
  • Rafales : 5 im/s
  • Balance des blancs : Auto, préréglée (12), manuelle (1)
  • Flash intégré : Oui
  • Visée : Reflex 95 %, 0,82x
  • Moniteur : LCD orientable de 3,2 pouces / 1037 kpts, tactile
  • Stockage : SD - SDXC
  • Interfaces : USB 2/AV, HDMI, microphone, télécommande, griffe flash
  • Accessoires fournis : Accu et chargeur, bandoulière, câbles USB et AV
  • Alimentation : Accu Li-Ion EN-EL14a
  • Dimensions : 124 x 97 x 70 mm
  • Poids : 470 g (avec accu et SD)

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