Publié le : 14/06/2012

Nikon D800 : 36 Mégapixels ... pour quoi faire ?


Photo : www.calendini.com

- EXIF : Nikon D800 + 24-70mm f/2.8G ED AF-S NIKKOR ■ 1/1000s ■ f/6,3 ■ 1250 Iso

Je travaille en plein format depuis plusieurs années, avec un capteur de 12 Mpxl, sur un système que j’ai bien en main et qui a fait ses preuves. Je suis sensible aux évolutions du matériel mais en dehors de mes travaux personnels, je m’équipe en fonction des besoins de mes clients. Or, mes photos sont utilisées en presse, en édition et en communication, parfois en grands formats sur toutes sortes de supports (bâches, toiles, roll-up, kakemonos,...). J’ai aussi exposé des tirages jusqu’au 120x180 cm. Alors dans quel but solliciter 36 Mpxls ? Pour des applications encore plus exigeantes, du studio, du paysage, des images scientifiques, des photos dans lesquelles chaque micro détail doit être restitué avec une grande précision. Ou pour des publicités géantes sur des grands véhicules, une tour d’immeuble. Ou encore pour un travail qui mettra en exergue cette progressivité subtile, ces nuances dans les dégradés de couleur et de netteté, propres aux fichiers en très hautes résolutions.


Photo : www.calendini.com

- EXIF : Nikon D800 + 24-70mm f/2.8G ED AF-S NIKKOR ■ 1/640s ■ f/7,1 ■ 1250 Iso

Dire que cette qualité fait fantasmer tous les amoureux de belles images semble une évidence. Mais on peut aussi se demander combien de photographes ont objectivement besoin de ces performances au quotidien. Sans compter que cette qualité a un prix. Pas celui du boîtier lui même, dont j’estime le coût raisonnable au regard de sa conception et de ses performances. Je pense plutôt à l’environnement de l’appareil : optiques irréprochables, capacités d’enregistrements, d’archivage, puissance en post production et logiciels de dernières générations. Et puis il y a cette vitesse en rafale qui descend à 4 im/secondes, un peu frustrante pour la photo d’action. Mais malheureusement, le D800 en RAW, c’est 36 Mpxl ou rien ! Comment ne pas regretter un RAW intermédiaire à 18 ou 24 Mpxl qui aurait apporté une énorme polyvalence, autorisant ainsi le photographe à adapter la résolution à ses besoins du moment ? C’est le principal reproche qu’on puisse faire à cet appareil. Reste un autre atout en faveur de cette super résolution : les possibilités de recadrages. Enormes ! Mais si en dépannage, cette option est intéressante, elle peut aussi être vue sous un angle différent (voir page suivante)

MDLP N°47, Juillet 2012
- Retrouvez l’intégralité de notre test sur le Nikon D800 en Inde dans notre numéro quarante-sept du MondedelaPHOTO.com, actuellement en kiosque.
- Lire le sommaire du N° 47 de MDLP

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Cet ouvrage est l’aboutissement d’un travail long et passionné, un acte de création pure, le produit d’une démarche éditoriale sincère.