Le D800 est un boîtier résistant. Certes moins que le D4, qui revendique une carrosserie taillée pour les pires conditions de reportage mais son châssis monobloc en magnésium, léger et résistant, le destine à la majorité des terrains. Des joints d’étanchéité assurent une bonne résistance à l’eau et à la poussière. Lors d’une averse essuyée à Delhi, j’ai continué à travailler sans appréhension particulière, car j’avais déjà fait la même expérience avec un D700. Mon seul petit souci ce jour là, plutôt lié à ma façon de porter le boîtier au bout d’une black rapid, fut de voir la pluie s’accumuler entre le LCD et son écran protecteur en plastique.

Photo : www.calendini.com

Le jour où j’ai pris la photo ci dessus, je m’étais invité dans un mariage tribal : une fête alcoolisée au milieu d’un champ, où des dizaines de personnes dansaient frénétiquement dans un nuage de poussière. En une heure de temps, j’ai changé plusieurs fois d’optiques. Sur mes photos, un examen dans les aplats me prouve que le capteur a bien été sali. Mais au fil des nettoyages automatiques programmés à l’extinction du boîtier et au rallumage, les impuretés ont peu à peu disparu. Par sécurité, j’ai quand même complété ce nettoyage par un coup de bombe à air sec.

MDLP N°47, Juillet 2012  Retrouvez l’intégralité de notre test sur le Nikon D800 en Inde dans notre numéro quarante-sept du MondedelaPHOTO.com, actuellement en kiosque.  Lire le sommaire du N° 47 de MDLP