Il est annoncé. Pas le module avec une monture K pour les optiques Pentax que beaucoup attendaient. Juste un nouvel opus avec un capteur Cmos de 16 Mpxl et un zoom équilibré couvrant les 24-85 mm en équivalent 24 x 36.
À lire les spécifications de ce nouveau module, on est toujours satisfait devant la pertinence des options ajoutées, comme le système d’aide à la mise au point manuelle qui renforce le contraste des contours et complète les différentes loupes. On apprécie la faculté de conserver six configurations utilisateurs dans l’appareil et de pouvoir en stocker autant sur la carte SD. En matière de personnalisation et de finesse ergonomique, Ricoh n’a jamais été chiche.
Mais on s’étonne que le capteur de 16 Mpxl, bien que de type Cmos, ne produise pas la Full HD. Et qu’il n’est pas stabilisé. Le zoom qui équipe le module est dans la norme des transstandards en matière d’ouverture : f/3 ,5-5,5. Il utilise trois lentilles asphériques sur leurs deux faces, au sein d’une formule de onze éléments en neuf groupes. L’iris à neuf lamelles devrait assurer un beau bokeh.
Il ressort de ce modèle, qui offre les modes PASM, Scènes et Effets spéciaux, que sa conception n’est pas totalement à l’aune de ce que l’on attend d’un hybride moderne. On y retrouve les excellents standards ergonomiques de la marque, comme l’introduction de données IPTC, le balisage de vingt photos préférées ou des options pour basculer rapidement entre Jpeg, Raw et Raw + Jpeg. Mais l’absence de fonctions importantes (stabilisation, Full HD) déçoit. Vivement que la collaboration avec Pentax génère le renouveau de la famille GXR.
La commercialisation interviendra fin mars, pour 470 € le module et pour 649 € le kit, intégrant boîtier GXR et module.
