Texte et photos Oscar Rakal
C’est l’anniversaire de grand-mère et toute la famille est autour de la table du salon. Les discussions vont bon train et personne ne remarque l’oncle d’Amérique qui, à 4 pattes sur le tapis, tente de photographier le petit dernier qui s’agite comme un beau diable. Armé de son appareil compact miniature, l’homme se hasarde à une mise au point acrobatique sur l’enfant qui, pas du tout disposé à poser, fonce tel un Scud sous la table. Un éclair de flash illumine timidement la pièce. Immédiatement, l’oncle scrute l’écran arrière et peste en découvrant le résultat : A cause du satané temps de latence au déclenchement, le bambin n’était plus dans le champ quand le coup est parti ! Reste la photo d’une paire de chaussettes floue se faufilant entre les chaises. Pour couronner le tout, un morceau de doigt apparaît dans l’image. Dans l’action, tonton n’a pas fait gaffe et il a couvert en partie le minuscule objectif avec son majeur.
A tous ceux qui ont vécu ce genre de tracasseries avec un compact ou un bridge camera, Nikon répond par le lancement du D40, un appareil grand public d’entrée de gamme, au tarif étudié et destiné aux photographes mûrs pour passer au système reflex. Avec ce boîtier, chacun pourra appréhender les joies d’un vrai outil photographique qui sait travailler tout seul, mais qui ouvre aussi les portes à une photographie plus créative.