©Jean-François Vibert - Helicoptère Island (il y a plus poêtique comme nom, mais de loin l’île ressemble au fuselage d’un helico)... |
De toute façon, on shoot le plus souvent sur le vif : les meilleures photos sont celles prises dans l’instant (un quart de seconde plus tard et il est déjà trop tard). Et pour ce genre d’images : on a de toute façon jamais le temps d’analyser beaucoup d’infos dans le viseur !
C’est pour ça que mon appareil est toujours allumé et réglé en fonction de la météo et de l’ambiance du moment. Je connais à tout moment ses réglages (en particulier à quelle sensibilité j’en suis resté lors de la dernière image) et je suis toujours prêt à déclencher...
©Jean-François Vibert - Une plage non loin de El Nido, un véritable paradis toujours préservé du tourisme de masse... |
Pour un autre genre de photos par contre : quand on a le temps de “lécher” son cadrage et que l’on peut prendre le temps de peaufiner ses réglages, il est plus confortable d’utiliser le grand afficheur LCD... C’est vrai qu’il existe à ce propos une vraie différence de philosophie entre Canon et Nikon : ce dernier propose toujours plus d’options, plus de boutons et affiche plus d’infos… Tant mieux il y en a pour tous les goûts.Dans la pratique, le changement d’écran (en luminosité et en taille) est également un « plus » infiniment appréciable par rapport à la génération précédente… Que dire alors de l’écran 3 pouces d’un EOS 1D mark III…Absolument impossible de revenir en arrière, croyez-moi ! Réglé à sa luminosité maxi il permet de vérifier ses images même sur une plage de sable blanc, sous le ciel lumineux des Philippines. Bien qu’élevé à l’école de la photo argentique, je suis personnellement toujours adepte lorsque je viens de shooter une série d’images, d’un rapide coup d’œil à l’écran, suivi de deux pressions sur la touche info pour accéder à l’histogramme.