Olympus présente son nouvel OM-D E-M10, version plus accessibles du E-M5. Plus que l’appareil, c’est le nouveau 14-42 mm EZ qui attire l’œil : ce zoom pancake est encore plus compact que le Panasonic équivalent, et l’ensemble tient dans une (grande) poche !
Il y a les Pen. Il y a les OM-D. Les premiers sont des compacts à objectifs interchangeables, dépourvus de viseur et aux tarifs raisonnables ; les seconds sont moins compacts, doté d’un viseur électronique et d’un design de petit reflex, et plus coûteux. Il y avait cependant la place dans la gamme pour un appareil à viseur, ni trop coûteux ni trop encombrant, qui vienne faire une entrée de gamme aux OM-D et une alternative à viseur aux haut de gamme Pen — et surtout un adversaire aux Sony NEX-6, Fujifilm X-E2 et autres Panasonic G6.
Logiquement, l’appareil n’est pas le plus innovant de la famille : il reprend largement la configuration du précédent E-M5. Le capteur est donc la version sans corrélation de phase, qui sera un peu moins efficace que l’E-M1 sur des sujets mobiles et avec les objectifs de reflex 4/3. Il conserve tout de même les marques de fabrique de la famille : écran orientable verticalement, viseur électronique de 1,44 Mpts, deux molettes de réglages, connexion WiFi, écran tactile… S’il fait l’impasse sur la protection anti-ruissellement, il s’offre même un flash intégré qui fait défaut aux petits Pen et à l’E-M1 !
La principale innovation est donc le « Live composite », fonction qui vient compléter la prévisualisation directe des poses longues (alias « Live bulb »). Dans ce mode, les images prises en séquence ne sont plus ajoutées pour réaliser une pose longue, mais fusionnées en mode « éclaircir », permettant d’enregistrer les traînées d’étoiles sans surexposer les zones claires.
Vendu nu à 599 €, le E-M10 devrait surtout être vendu en kit à 799 €, accompagné du nouveau 14-42 mm EZ, la vraie nouveauté du jour.
Si les compacts grand public font la course au gros zoom et les compacts experts à la grande ouverture, les appareils à objectifs interchangeables cherchent eux à proposer le trans-standard le moins encombrant possible. Après un 14-42 mm II mécanique déjà assez étonnant, Olympus suit la voie du Panasonic 14-42 mm X et du Sony 16-50 mm et propose un zoom télescopique électrique.
Ce nouveau 14-42 mm EZ bat un record de compacité : en position rétractée, il ne fait guère plus de deux centimètres d’épaisseur, prenant 1 mm au Panasonic 12-32 mm. Au total, un kit E-M10 + 14-42 mm EZ fait 64 mm d’épaisseur, exactement comme un Canon G1 X !
Mieux, il possède toujours deux bagues de commandes, une épaisse pour le zoom (qui fonctionne en fait comme un levier) et une plus fine pour la mise au point. Autre astuce bienvenue : Olympus a réalisé un bouchon automatique pour cet objectif, qui s’ouvre lors de l’allumage et se referme à l’extinction.
Deux autres optiques sont annoncées, un 25 mm f/1,8 permettant d’avoir un standard lumineux relativement compact et un fish-eye pancake 9 mm f/8, couvrant un angle de 140°.