Malgré une intense activité en matière d’hybrides, Olympus n’oublie pas son compact expert qui, d’un coup de baguette magique passe à sa deuxième génération. Une évolution bienvenue, car le XZ1 commençait à dater.
Le premier opus expert XZ1 depuis l’âge d’or Olympus des années 2 000 sur ce créneau date de janvier 2011. Dix-huit mois sont une éternité en photo numérique dès qu’il ne s’agit pas d’un reflex plein format ou de nature très experte.
Le XZ2 conserve le zoom lumineux f/1,8-2,5 couvrant 28-112 mm en éq. 24 x 36. Petite déception, Olympus n’a pas choisi de le faire démarrer à 24 mm, une couverture bien appréciable en paysage et même en photo de rue. L’appareil a pris un léger embonpoint sur son aîné, gagnant un écran orientable et tactile en technologie LCD que je préfère largement à l’Amoled dont les dérives colorimétriques sont agaçantes. Pour la visée à hauteur d’oeil, Olympus a choisi le chemin de l’option, laissant le photographe qui tient à cette pratique de se procurer un viseur électronique, le VF2 ou le VF3, qui se fixe sur le sabot porte-flash et le multiconnecteur.
Le XZ1 ne présentait pas de grip, le XZ2 en est doté, interchangeable de surcroit pour disposer d’un appareil bicolore (rouge, beige et violet). La bague de réglage qui entoure le zoom a évolué, assurant le zooming, la mise au point, la variation de la vitesse ou de l’ouverture, l’action sur le correcteur d’exposition. Cette polyvalence, elle la doit à un levier en face avant dont l’usage simultané permet de passer d’un ajustement à l’autre. Un système qui rappelle la solution Samsung et sa touche iFn sur les optiques des hybrides NX. On note que ce levier tourne autour d’une touche de fonction venant doubler celle située au dos.
Le capteur Cmos rétroéclairé et stabilisé a progressé, gagnant deux millions de pixels. Il travaille, en liaison avec le processeur TruePic VI, jusqu’à 12 800 Iso. On retrouve l’enregistrement en Raw (12 bits), la proxiphotographie à 1 cm, le double niveau électronique et surtout, ce qui n’est pas si courant, le pilotage de flashs distants sans fl. Les Filtres artistiques sont bien là, associés au besoin à la fonction bracketing, pour obtenir plusieurs rendus d’un coup. S’il n’y a pas de Wi-Fi intégré, rien n’est perdu, le XZ2 est compatible avec les cartes Eye-Fi et FlashAir, une application iOS et Android signée Olympus étant fournie.
Livré dans une unique finition noire, l’appareil a vraiment belle allure, surtout quand il est placé dans son étui en cuir. Il sera disponible en octobre pour 549 €.