Le FZ82 est construit autour d’un capteur MOS haute sensibilité 1/2, 3’’ embarquant 18,9 Mpxl qualifiés « ultra-grands » par le constructeur. À cette taille de capteur, on soupçonne plutôt un excès d’enthousiasme marketing. L’objectif 20-1200 mm f/2,8-5,9 (équivalent 35 mm) offre un zoom 60x correctement lumineux en grand-angle, nettement moins en téléobjectif. Il est heureusement doté d’une stabilisation optique, ce qui devrait limiter le recours aux hautes sensibilités, de toute façon plafonnées à 3200 Iso (6400 Iso en mode étendu). Le FZ82 bénéficie d’un nouveau processeur Venus Engine apportant entre autres un autofocus à technologie DFD (mise au point en 0,09s) et un mode rafale 10 im/s en AF-S (6 im/s en AF-C). Les désormais traditionnelles fonctions « Photo 4K » sont présentes, y compris une rafale à 30 im/s pour le moins efficace si l’on se contente de la baisse de résolution induite (8 Mpxl). La vidéo n’est pas oubliée et l’on peut enregistrer des clips en 4K en 30 ou 25 im/s sur une durée maxi de 29’59’’, s’adonner aux joies simples du time lapse ou encore filmer en 100 im/s afin de produire un ralenti tout à fait convenable.

Positionné en entrée de gamme, le Lumix FZ82 est doté d’un viseur à dalle LCD 1166 kpts (a priori dépourvu de détecteur oculaire) et l’écran LCD tactile 3’’ est fixe. Ces limitations – et sûrement quelques autres que nous découvrirons lors d’un test de la bête – ont sûrement été consenties afin de contenir le prix à un niveau acceptable (399 €).
Le Lumix FZ82 sera disponible en avril 2017 et devrait contenter les photographes occasionnels à la recherche d’un boîtier à emmener en vacances.

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