La deuxième biennale des photographes du monde arabe contemporain s’ouvre à Paris à partir de mercredi prochain, avec cette année, deux pays du Maghreb à l’honneur : la Tunisie et l’Algérie.
« Sortir des clichés les plus éculés sur le monde arabe, en révéler des réalités cachées, améliorer la compréhension entre les peuples : tels étaient mes objectifs il y a deux ans, lorsque, de concert avec la Maison Européenne de la Photographie, j’ai initié la Biennale des photographes du monde arabe contemporain », confie Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe (IMA). Pour cette deuxième édition, huit lieux à travers la capitale accueillent une cinquantaine d’artistes arabes - ou qui portent leurs regards sur le monde arabe -, pour sonder la richesse et la diversité de la création photographique contemporaine dans cette région du globe.
Contrairement à la première édition qui se voulait généraliste, cette année la biennale a tenu à mettre particulièrement à l’honneur deux pays du Maghreb dont la production photographique reste encore trop peu mise en avant, la Tunisie et l’Algérie. Pour Olfa Feki, commissaire de l’exposition à l’IMA : « À rebours des émotions générées par ces oeuvres, une posture sociale très intéressante usurpant le jugement esthétique prend place ». La Biennale rendra également hommage à la photographe Leila Alaoui, qui avait exposé sa série Les Marocains à la Maison Européenne de la Photographie en 2015, lors de la première édition, tuée quelques semaines plus tard à Ouagadougou par des terroristes.
Crédit image d’accueil : Laila Hida
Informations pratiques
Où : Institut du monde arabe, Maison Européenne de la Photographie, Cité internationale des arts, Mairie du 4e arrondissement, Galerie Binome, Galerie Clémentine de la Féronnière, Galerie Photo12, Galerie Thierry Marlat, Paris
Quand : du 13 septembre au 12 novembre 2017 (Fermeture des expositions de la Biennale à la MEP le 29 octobre et à la Cité internationale des arts le 4 novembre 2017)
Site de la Biennale
