Parlons ergonomievendredi 17 août 2007, par Bruno Calendini Voilà maintenant quelques semaines que j’ai le Fuji S5 Pro entre les mains. Suite aux critiques soulignant le manque d’ambition des boîtiers Fuji S1, S2, S3 qui étaient construits sur une base vieillissante de F80, c’est désormais dans la carrosserie d’un D200 qu’est logé le fameux capteur Fuji. En faisant ce choix, Fuji fait un énorme bon en avant et délaisse le polycarbonate pour un châssis robuste en alliage de magnésium, ainsi que des trappes et des commandes jointées offrant une protection tropicalisée beaucoup plus pro. Le S5 hérite également au passage d’un excellent viseur lumineux et contrasté, sous lequel trône un bel écran arrière de 6,35 cm de diagonale. Toutes les commandes importantes (qualité d’images, balance des blancs, iso, mode de mesure de la lumière, modes d’exposition,…) sont accessibles par des raccourcis bien placés sur le corps du boîtier. Les 2 molettes crantées avant et arrière tombent parfaitement sous le pouce et sous l’index. Inutile d’avoir des doigts d’accordéoniste pour solliciter le testeur de profondeur de champ ou éjecter le flash intégré. Le grip en caoutchouc qui recouvre le métal du corps du boîtier est anti-dérapant, soyeux et agréable au toucher. La baïonnette Nikon offre la compatibilité avec toutes les optiques de la marque jusqu’aux anciennes AI-S. Mais comme rien n’est décidemment parfait en ce bas monde, les accus du S5 et ceux du D200 sont différents et … incompatibles ! Ceux qui voudraient mélanger les 2 boîtiers dans leur fourre tout pour profiter de leurs qualités respectives seront condamnés à jongler avec 2 chargeurs et 2 types d’accus. ©Bruno Calendini / www.studionature.com Fabregas / Côte d’Azur. Le calme est revenu dans la rade de Toulon où les plus beaux voiliers du monde ont paradé pendant 4 jours, à l’occasion de la « Tall Ships’ Races ». Réagir à cet article |
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