Le livre n’est pas nouveau, c’est une réédition de Vivez, déclenchez, partagez sous un format plus compact, mais enrichie de nouvelles thématiques. Avec l’objectif de montrer par l’exemple au lecteur photographe que tout est prétexte à déclencher.
Voilà un livre qui se paie le luxe paradoxal d’être plus petit et plus grand que sa première édition, que nous avions chroniquée ici dans le prolongement de Composez, réglez, déclenchez d’Anne-Laure Jacquart. Tous les deux élogieusement perçus.
Pour ce nouvel opus, Eyrolles a opté pour un format plus réduit… et a augmenté la pagination, qui passe de 160 pages à 220. Ce qui explique que, malgré des pages plus petites, certaines photos soient plus grandes. Et que la curiosité insatiable de l’auteur, qui joue le rôle d’une accompagnatrice (le titre est Photographier au quotidien avec Anne-Laure Jacquart), a suscité l’analyse d’encore plus de situations de prise de vue.
Pour reprendre le vocabulaire de la chambre noire, Anne-Laure se montre comme une véritable révélatrice des potentialités photographiques de tout ce que l’œil voit. Son rôle est d’apporter un éclairage technique et esthétique sur le champ visuel global de chacun. Alors, photographier une fourchette, un piquet, des lacets, des mains, un feu d’artifice, un visage… tout passe à la moulinette du viseur laser de l’auteur. Sans prise de tête intellectuelle. Elle dévoile les regards parfois décalés que l’on peut poser sur l’inerte et le vivant, quand un David Duchemin, avec L’Âme du photographe, L’intention du photographe et Le langage du photographe, publiés chez Pearson, s’interroge sur l’essence de la démarche photographique.
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