Avec cette focale fixe, Olympus double son parc d’objectifs dédiés à la macrophotographie, pour un tarif avantageux, car elle a une vocation grand public. Avec une petite originalité en plus.
Complétant l’existant 60 mm f/2,8 Macro, cette focale fixe évoque furieusement, par son aspect seulement, le 45 mm f/1,8. Quand le 60 mm propose un limiteur d’autofocus sur trois plages, le nouvel entrant l’omet ainsi que la graduation des distances. Il s’agit d’un modèle de début de gamme (299 €), avec une focale courte qui demandera une plus grande proximité du sujet, jusqu’à 9,5 cm. L’étendue de la profondeur de champ y gagne, mais gare aux ombres portées. Olympus l’a doté d’une motorisation AF presque silencieuse.
Si la plupart des optiques macros offrent un rapport 1/1, celle-là va un peu plus loin avec un taux d’agrandissement de 1,25x. Mais elle se distingue aussi par une ouverture maximale de f/3,5 quand f/2,8 est la norme. Ce qui explique la petitesse de la lentille frontale. Comme Canon pour ses optiques ne s’inscrivant pas dans la lignée professionnelle, le pare-soleil est payant.