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Nikon

Qualités optiques : Le piqué

Materiel
01/02/2009 | Jean-Marie Sépulchre

Le piqué :



Comme le Sony A900 fournit en mode standard des JPG trop doux, les prises de vues, comme les mesures de piqué, ont été opérées en mode « paysage » sur format RAW ; ces fichiers ont ensuite été développés sans aucune retouche par le logiciel Image Data Ligthbox SR et ce sont les JPG haute qualité en résultant qui ont été mesurés.

- 70 mm :



A 70 mm le piqué est excellent sur presque tout le champ à pleine ouverture, les angles n’étant que très bons. Mais l’ensemble de l’image est ensuite du meilleur niveau de f/5,6 à f/11, et reste au grade très bon à f/16.

- 135 mm :



A 135 mm la quasi totalité du champ est au grade excellent de f/4,5 à f/11, seuls les coins de l’image ne sont qu’au grade très bon aux plus grandes ouvertures. La baisse de rendement liée à la diffraction intervient uniquement à f/16.

- 200 mm :



A 200 mm, les zones utilisées en reportage (centre, ligne des tiers et bords) restent d’un très haut niveau de f/5 à f/11, mais les coins de l’image ne sont vraiment de haute qualité en paysage qu’à f/8. On évitera par contre la valeur de f/16 où la diffraction entraîne une forte baisse de qualité.

- 300 mm :



Le centre reste est excellent à pleine ouverture à 300 mm (avec une telle focale on cherche d’ailleurs à créer de beaux fonds flous) mais le champ utile en reportage est un peu plus homogène entre centre et bords à f/8. Les angles de l’image restent cependant en retrait et si les ouvertures de f/11 et f/16 semblent plus homogènes c’est au détriment du piqué global, qui est nettement inférieur.

- 400 mm :



Il est rare qu’un zoom de gamme « expert » reste au niveau très bon à sa focale maximale, et c’est pourtant le cas pour le 70-400 G qui atteint ce niveau au centre et sur la ligne des tiers à f/5,6 et f/8. Les angles et les bords sont cependant en retrait, et surtout les plus petites ouvertures sont affectées par la diffraction et présentent un piqué seulement moyen. A 400 mm l’objectif restera pleinement utilisable en sport et en photographie d’animaux – le sujet principal étant rarement sur les bords de l’image – et bien sûr en mode « cadrage APS » qui autorise un cadrage équivalent à 600 mm en conservant une très confortable définition de 11 Mpix !

Synthèse du piqué



La carte de piqué montre que l’objectif présente toujours une zone d’utilisation optimale, en permettant un très bon piqué à toutes les focales à pleine ouverture jusqu’à f/8, et ce sur la plus grande partie du champ utile en reportage (centre, ligne des tiers, bords supérieur et inférieur de l’image). Plus on monte en grossissement, plus il faut être prudent dans les réglages si des sujets très détaillés doivent se trouver dans les angles de la photo, car à partir de 200 mm une dégradation progressive se manifeste.
On sera vigilant d’autre part sur l’emploi des petites ouvertures pour gagner de la profondeur de champ, car la baisse de piqué est importante au delà de f/11 et de 200 mm.
Globalement, l’objectif est utilisable sans restriction jusqu’à 250 mm environ, puis on fera attention à son cadrage aux focales supérieures, mais en reportage ou en sport on veille à ce que le flou se manifeste derrière le sujet, et les critiques sur le rendu des coins de l’image en seront minorées d’autant ! Il est intéressant de constater que les concepteurs de l’optique ont favorisé le rendement en zone centrale de l’image aux focales où la pratique photographique l’impose, comme pour le modèle 70-300 mm G qui présente le même caractère.

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