Samsung GX-10 : Un été dangereux ! 


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Retour en terre andalouse

lundi 1er octobre 2007, par Michel Lion


©Bruno Calendini / www.calendini.com

En ce dimanche après-midi, nous retrouvons pour la seconde fois l’aéroport Andalous. Demain nous sommes attendus à la Mirandilla, une ferme d’élevage taurin située dans la banlieue de Séville. Ce jour là, Fabrice Torito est notre hôte et il nous accueille en nous expliquant l’histoire de ce lieu. Nous repérons les différents sites névralgiques de la ferme puis demandons à photographier les taureaux en milieu naturel. Ballotté dans une simple remorque de tracteur et assis sur des bottes de paille, nous déambulons au milieu des animaux. La lumière est déjà très dure et les conditions de prise de vues sont loin d’être aisées. À la poussière naturelle des champs brûlés par le soleil s’ajoute souvent des contrastes énormes, notamment entre l’herbe très jaune et le cuir noir des taureaux. Nous prenons quelques images et décidons qu’il vaudra mieux revenir le soir, quand la lumière sera plus douce.

©Bruno Calendini / www.calendini.com

En attendant, nous aurons le privilège d’assister à une tienta. C’est une étape primordiale pour tout éleveur puisque qu’il s’agit de tester une jeune vache afin d’évaluer sa combativité et son courage dans l’arène. De son comportement résulte la décision de la garder ou non parmi les vaches qui donneront naissance aux prochaines générations de taureaux. La légende dit qu’Hemingway en personne participait à ce genre d’expérience. Aujourd’hui, c’est un jeune toréador qui opèrera sous nos yeux.

Dès son entrée dans l’arène, la vache fait preuve d’une fougue incroyable. Protégé derrière des panneaux de bois, tout le monde observe l’animal et nous sommes enfin bien placés pour photographier. La poussière est omniprésente. Nous multiplions les changements d’objectifs sans trop de précautions, afin de vérifier comment se comporte l’anti-poussière. Nous avons choisi depuis longtemps d’activer systématiquement le nettoyage du capteur à l’allumage du boîtier (Menu configuration > retrait saletés > action démarrage). Là, une petite secousse se fait sentir à l’intérieur de l’appareil qui débarrasse le capteur des impuretés. Le système n’est pas infaillible, mais nous avons pu remarquer sur l’écran de nos ordinateurs que des poussières récalcitrantes, présentes sur plusieurs images, avaient fini par disparaître en multipliant les allumages. Moralité : il suffit d’éteindre le GX-10 de temps en temps, entre deux séries de prises de vues. Cela a pour effet de relancer régulièrement un nettoyage (instantanément et sans repasser par le menu), ce qui favorise l’absence de poussières. ©Bruno Calendini / www.calendini.com

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Déclencheur est le lien entre la passion pour la photo de Benoît Marchal et son enthousiasme pour le Web 2.0. MDLP*(Monde De La Photo) est heureux d’accueillir Benoît, l’auteur de ce podcast très réussi et plein de bon sens.
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