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Rétrospective de Maitre sur le toit de Paris

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22/09/2018 | Nadia Trujillo

Plus que trois semaines pour découvrir l’exposition de l’Arche du Photojournalisme "Seulement humains" dédiée au célèbre photoreporter français Pascal Maitre qui a consacré une grande partie de ses quarante ans de reportage au continent africain.

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Niger, 20007. Camion de migrants dans le désert du Ténéré.
Des milliers de voyageurs clandestins, partis en majorité du Nigeria, du Ghana et du Mali, traversent ce redoutable désert pour aller chercher du travail en Libye et dans les pays de l’Union européenne.
Photo : Pascal Maitre / Cosmos

Fils d’un forgeron berrichon, le jeune Pascal Maitre reçoit un Rolleiflex 4x4 de son oncle, un soldat américain. En 1977 alors qu’il poursuit des études pour devenir psychologue spécialisé dans le monde agricole, il réalise sa première exposition à Châteauroux sur des gens du voyage. Un an plus tard, il abandonne ses études et intègre la rédaction du magazine Jeune Afrique. C’est là que Pascal fera ses premières armes : « Le journal m’envoyait avant tout dans les pays où il n’y avait pas de photographe : la Guinée Équatoriale, le Burundi, le Rwanda, le Zaïre… J’ai eu la chance de partir avec des journalistes africains, qui m’ont permis d’avoir une vision de l’intérieur. » Depuis le photoreporter aguerri a sillonné le globe et travaillé pour les plus grandes publications mais l’Afrique demeure sa terre de prédilection. Pour l’exposition présentée par l’Arche du Photojournalisme à Paris, Pascal Maitre s’est replongé, pour la première fois de sa vie, dans ses quatre décennies de reportage. Enfants guerriers du Liberia, mutilés de la guerre civile en Sierra Leone, génocide rwandais, mais aussi l’Afghanistan et le commandant Massoud, la rétrospective dévoile une sélection de 150 clichés articulés en dix zones géographiques au total dont six dédiées à son continent d’adoption.

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Sierra Leone, 2010. Jusu Jarka a eu les mains coupées en janvier 1999 par les rebelles du groupe armé RUF (Revolutionary United Front) soutenu par Charles Taylor. Jarka a été le premier Sierra-Léonais autorisé à voter sans identification des empreintes.
Photo : Pascal Maitre / Cosmos

- Crédit image d’accueil : Pascal Maitre / Cosmos
Afghanistan, 1998. Le commandant Massoud se repose après avoir mené une attaque pour reprendre la ville de Taloqan qui venait d’être occupée par les talibans suite à la rupture d’un cessez-le-feu.

Informations pratiques

- Où : Arche du Photojournalisme, Grande Arche,1 parvis de la Défense, 92 044 Paris La Défense Cedex
- Quand : jusqu’au 11 octobre ( fermetures exceptionnelles les 2 et 3 octobre )
- Site de la Grande Arche

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