Le vignetage est visible à 17 mm, et plus gênant à longue distance que sur mire (0,8 IL) mais il est plus modéré ensuite (0,5 IL au maximum). La distorsion est un peu forte à la plus courte focale (0,99 % en barillet) mais régulière et facile à corriger. Elle est inversée en coussinet à 70 mm (- 0,48 %) mais là aussi régulière, ce n’est qu’à 24 mm qu’elle peut poser un petit problème car elle ne se manifeste que dans les coins de l’image (- 0,45%) avec une déformation légère dite « en moustache » : seuls des programmes spécifiques (Lightroom, DxO, PTlens) sauront en faire la correction automatique.
L’aberration chromatique est exceptionnelle, ne dépassant pas 0,4 pixel en courte focale et même 0,2 pixel à 70 mm, la correction automatique des boîtiers Nikon fonctionnant avec les objectifs de marques compatibles (contrairement aux boîtiers Canon). Comme ce défaut ne peut se deviner sur un grand tirage regardé à courte distance qu’à partir d’une frange de plus de 1 pixel, nous ne publions plus de carte d’AC dans nos graphiques, sauf si elle est excessive.
Ci-dessus : Vignetage et distorsion (grossie × 5)
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