Conjuguer longue focale, macrophotographie et maintenant stabilisation rend cette optique unique sur le marché, jusqu’à ce que la concurrence réagisse.
Canon, Sigma elle-même ou Tamron ont déjà un 180 mm Macro à leur catalogue. Et Nikon dispose d’un 200 mm, et avait un 70-180 mm, offrant le rapport 1:1,3 et aujourd’hui discontinué. Mais aucun ne dispose d’un stabilisateur. On peut penser que ce n’est pas si gênant dans une majorité de cas, car une telle focale impose souvent l’usage d’un trépied. Mais l’atout est à prendre avec plaisir, car un télé macro ouvrant à f/2,8 ne sort pas du sac que pour lorgner de près la trompe de l’hyménoptère. L’intérêt de cette longue focale est de rester « relativement éloigné » du sujet, à 47 cm au minimum, ce qui peut éviter l’ombre portée de l’objectif et rassurer le photographe « insectophobe » ou « reptilophobe ».
Cette optique vient prolonger les autres objectifs macros de Sigma : Macro 50 mm f/2,8 EX DG, Macro 70 mm f/2,8 EX DG, Macro 105 mm f/2,8 EX DG OS HSM et APO MACRO 150 mm f/2,8 EX DG OS HSM. Son prix (1 799 €, en monture Canon, dès le 27 juillet, et Nikon, Sigma ou Sony a une date non indiquée par Sigma) et ses caractéristiques l’inscrivent dans le haut de gamme. Ce que montrent l’usage de trois lentilles en verre FLD pour corriger les aberrations chromatiques axiales et latérales, le système de mise au point interne avec deux lentilles flottantes, le traitement multicouche SML. Sigma indique que la stabilisation offre un gain de 4 vitesses, précisant avec honnêteté que « l’efficacité du système OS diminue avec la réduction de la distance de prise de vue. ».
Sachez aussi que l’adaptateur pour pare-soleil ne vise pas à autoriser le montage du pare-soleil standard, mais juste à prolonger sa longueur, pour qu’il soit plus efficace quand le 180 mm est monté sur un reflex APS-C.