La marque évolue dans sa stratégie de communication, à renforts de nouveaux sigles et logo. Le design des objectifs est lui aussi revu. Ces trois modèles inaugurent les nouvelles gammes A, C et S. Tandis qu’une station d’accueil USB fait son apparition au catalogue.
Nouveau logo. Design revu. Gammes réorganisées. La rentrée s’apparente à un changement de cap pour Sigma. La sobriété et la clarté sont de mises. Exit la couleur rouge du fameux logo de la marque. Place au noir. Idem sur le fût des optiques, le design étant inspiré de la série DN, dédiée aux appareils hybrides. Exit le terme EX, jadis réservé aux optiques professionnelles à ouverture fixe. Sigma crée trois gammes : A (Art), C (Contemporary) et S (Sport). La première met l’accent sur l’aspect créatif. La seconde sur la polyvalence. La dernière sur des besoins spécifiques en photo d’action, ce qui implique l’emploi de téléobjectifs. Ces lettre apparaissent sur une pastille grise, sur le fût. Les mentions DG et DC distinguent toujours les modèles fonctionnant en 24 x 36 et ceux réservés à l’APS-C. En outre, Sigma insiste sur le fait que tous ses produits sont fabriqués au Japon. Elle précise aussi que tous les modèles sont éprouvés sur un banc FTM (modulation transfert function) propriétaire pour des tirages en A1, sur un capteur Foveon de 46 Mpxl.
Le 35 mm f/1,4 DG HSM appartient à la catégorie A. Taillée pour le plein format, cette optique lumineuse abrite une lentille FLD et quatre SLD pour corriger les aberrations chromatiques. La formule optique repose sur treize éléments répartis en onze groupes. la distance minimale de mise au point est de 30 cm. La baïonnette est en laiton chromé. Ce modèle est loin d’être compact, avec des dimensions de 77 mm x 94 mm (diamètre x longueur). La prise en main est très agréable, comme nous avons pu le constater sur un prototype à la Photokina, avec une mise au point fluide en manuel. Le pare-soleil est fourni.
Le 17-70 mm f/2,8-4 DC OS HSM, membre de la gamme C, s’avère plus compact et léger que le précédent modèle : 79 x 82 mm contre 79 x 88,9 auparavant et 470 g contre 535 g. Deux lentilles à faible dispersions complètent trois asphériques pour lutter contre les aberrations chromatiques. La distance minimale de mise au point demeure inchangée, à 22 cm sur l’ensemble de la plage de focales. Comme sur le 35 mm, la baïonnette est en laiton. La mention DC indique qu’il est réservé aux boîtiers doté d’un capteur APS-C. Il se comporte comme un 25,5-105 mm sur les modèles Nikon, Pentax et Sony. Et un 27,2-112 mm sur les reflex Canon. La stabilisation OS est présente, tout comme la motorisation silencieuse HSM.
Le 120-300 mm f/2,8 DG OS HSM appartient à la gamme S. Un zoom haut de gamme, qui séduira les photographes sportifs ou animaliers. En APS-C, il offre l’équivalent d’un 180-450 mm f/2,8 stabilisé ! L’impressionnant pare-soleil est en métal. Il est bien sûr fourni, comme le collier de pied. La distance minimale de mise au point glisse de 1,50 m à 2,50 m, en courte et longue focale.
Pour l’instant, les prix de ces trois optiques ne sont pas connus. Ces modèles seront disponibles début 2013. Aucune nouveauté ne devrait voir le jour d’ici le CP+ et le CES, selon Sigma France.
Outre ces objectifs, Sigma a développé un accessoire intéressant pour les photographes professionnels, désireux de régler leurs optiques aux petits oignons. Cette station d’accueil USB permettra aux utilisateurs de personnaliser leurs objectifs, via le logiciel Sigma Optimization Pro. On pourra ainsi régler les problèmes de front et back focus et procéder à des micro ajustements de l’AF. Des opération déjà réalisables sur certains reflex, mais ô combien hasardeuses. Ici, Sigma propose un ajustement focale par focale, en fonction de la distance minimale de mise au point. Un témoin lumineux valide les réglages au centre. Un accessoire seulement compatible avec les nouveaux modèles. Vivement un test pour évaluer la pertinence de cette station !
