La série NEX-5 continue. Avec le NEX-5R usant toujours d’un capteur de 16 Mpxl, mais comportant des photosites assurant une mise au point par détection de phase, en plus de la détection de contraste. Et le Wi-Fi est intégré à l’électronique.
Le remplaçant du NEX-5N est emblématique des nouvelles tendances que vont suivre les nouveaux hybrides Sony. Et il le fallait, car le NEX-F3 lancé en milieu d’année est une sorte de « NEX-5N killer ». Première évolution, le capteur (toujours de 16 Mpxl) sert de base à un autofocus hybride, mêlant détection de phase sur 99 zones et de contraste sur 25 zones. Ce qui impliquera une mise à jour du firmware des optiques actuelles. Selon la scène, l’appareil détermine automatiquement la meilleure stratégie pour faire le point. S’il est toujours proposé de choisir la zone AF parmi les 25, celui des sections à détection de phase n’est qu’automatique.
Le Wi-Fi selon Sony
L’autre nouveauté est inclusion d’un module Wi-Fi, pour partager ses photos (ordinateur, téléphone et tablette, cloud), les visionner (téléviseur) et même télécharger des applications comme sur un smartphone. Sur une boutique de Sony Entertainment Network, après inscription, l’usager du NEX-5R pourra télécharger des applications, pour l’instant conçues par Sony. Avec la faculté de les insérer dans un maximum de dix appareils pour celles qui sont payantes. Certaines sont gratuites : Picture Effects+ (effets spéciaux), PhotoRetouch (retouche simple), Smart Remote (télécommande depuis un téléphone), Direct Upload (téléchargement), d’autres tarifées : Bracket Pro (bracketing, 5 $), Multi Frame NR (réduction du bruit multi-vues, 5 $), Time Lapse (intervalomètre vidéo, 10 $) et Cinema Graph (5 $). Pour l’instant, un sous-menu leur est dédié, sans possibilité de programmer une touche pour accéder directement à l’une d’entre elles. Gageons qu’au fil du temps et des sorties d’autres modèles, l’imbrication avec les commandes de base sera plus intime.
Sony bouscule l’ergonomie - dans le bon sens - avec l’arrivée d’une molette supérieure et d’une touche Fn donnant accès à un jeu de réglages personnalisables. En revanche, le flash intégré du NEX-3F n’est pas reconduit, alors que le mode de rotation du LCD favorisant les autoportraits est bien là. Ce renoncement surprend, pour un modèle à vocation grand public, par ailleurs bien séduisant.
En matière de réglages, le NEX-5R se situe sur le versant tout public. C’est-à-dire le grand public, l’amateur pas plus passionné que cela, l’expert et même le pro qui pourra y placer, par adaptateur interposé, un caillou Canon, Nikon ou Leica. Et bénéficier du peaking pour affiner la mise au point sur l’écran. C’est dire si les mode PASM, l’automatisme intelligent qui règle tout au mieux, les modes Scènes, l’HDR, le Panorama, les effets spéciaux et les styles d’images sont de la partie.
Il sera vendu 750 € avec le 18-55 mm actuel courant octobre.